Nouvelles du monde ni ni: ni pour la lutte de classes ni contre le capitalisme, comme en Autriche
Les Verts autrichiens et la droite conservatrice du chancelier Sebastian Kurz ont conclu le 1er janvier 2020 un accord de coalition. Ledit chancelier gouvernait auparavant l'Autriche avec l'extrême droite. La droite conservatrice a-t-elle mué en force pour le progrès et la justice sociale ?
"Protéger les frontières et le climat", voilà comment le chancelier sortant résume le programme de sa nouvelle coalition. Mais protéger les frontières, comme le proclame si bien l'extrême droite autrichienne, ce n'est pas dire merde à la solidarité avec les réfugiés fuyant la misère et la guerre, souvent les deux à la fois? Bon, c'est vrai aussi que je ne suis pas spécialiste dans l'art politicien d'ingurgiter des couleuvres.
A Paris, pour les municipales, le candidat Vert, David Belliard, avait tendu la main au député macronien dissident, Cédric Villani. Pourtant, celui-ci vote toutes les saloperies de l'Elysée à l'Assemblée nationale. Stop, a dit toutefois le chef de parti Julien Bayou à son candidat pour les municipales.
Mais ce dimanche, sur BFMtv, Yannick Jadot, patron des eurodéputés EELV et chantre du ni avec la droite ni avec la gauche -faut-il le rappeler- a claironné que rejeter Cédric Villani est "maladroit".
Bien, à Paris, la suite au prochain numéro... Toujours pour avaler des couleuvres?