Marine Le Pen: cachez ce prêt des Emirats arabes unis que je ne saurais voir
L'extrême droite française est ravie. Il ne se passe pas un jour où les téloches -toujours libres et non faussées- lui font tables ouvertes pour qu'elle déverse son idéologie nauséabonde et raciste. Pire, la droite macronienne lui offre une tribune en or à l'Assemblée nationale lors d'un débat -toujours libre et non faussé- sur l'immigration en France où ne vivent et bossent que des français de souche. Pendant ce temps, la fille de son père profite d'un prêt des Emirats arabes unis pour réconforter sa cassette en faillite.
8 millions d'euros ont ainsi sauvé le parti d'extrême droite, comme le révèle Mediapart, ce vendredi 4 octobre. Le contrat, signé à Bangui (République centrafricaine) fin juin 2017, a permis à Marine Le Pen de ne pas déposer des comptes en déficit, ce qui aurait provoqué l’invalidation et donc le non-remboursement de ses dépenses de campagne présidentielle.
Attention, comme l'écrit Médiapart, le fric n'est pas arrivé directement de la monarchie arabe intégriste de droit divin, que sont les Emirats arabes unis, dans les fouilles de l'extrême droite française. Il a transité par l'homme d'affaires Laurent Foucher qui fait dans le business africain pour le pétrole et les mines. Ben oui, le capital aime toujours bien l'idéologie d'extrême droite.
Du coup, l'argent avancé a été remboursé en mars 2018 par le Rassemblement dit national libre et non faussé, après que la digne fille de son père ait été remboursée de ses frais de campagne présidentielle de 2017. Ben oui, elle était clean, ses comptes de campagne équilibrés grâce aux Emirats arabes unis.
Ne cherchez pas de morale à cette histoire. Souvenez-vous simplement que le patronat français préférait Hitler plutôt que le Front populaire. Ensuite, soutenu par le patronat, ce fut le régime pétainiste d'extrême droite qui collabora avec l'Allemagne nazie.
Pour en revenir à l'instant présent, pendant le grand bla-bla sur les retraites et sur le climat, avec en guest star l'extrême droite sur l'immigration, toujours la même histoire. Hélas.