La Cour des comptes roule pour la concurrence privée libre et non faussée sur le rail
La Cour des comptes, ne lui en déplaise, tire à vue et sans sommation, sur tout ce qui touche au service public. Elle est présidée par Didier Migaud qui a fini sa carrière politique comme député socialiste président de la Commission des finances à l'Assemblée nationale le 24 février 2010.
Cela tombait bien puisque Nicolas Sarkozy, dont chacun sait l'opinion politique, le nommait Président de la Cour des comptes le 23 février 2010. Ledi Didier Migaud annonçait illico presto quitter son étiquette de gôche pour remplir sa nouvelle fonction avec "impartialité", "neutralité" et "indépendance".
Le Figaro -journal historique de la droite et du patronat- du 24 février 2010 ne manquait pas de relever avec ravissement sa prestigieuse nomination. Depuis, les rapports de la Cour des comptes s'amoncèlent contre tous les services publics français.
Le dernier en date concerne la SNCF. A charge, comme à son habitude. Tout y est flingué: temps de travail des cheminots et leurs salaires, trop de cheminots, etc, et bien entendu l'ouverture à la concurrence qui serait le sauveur suprême de cette gabegie.
Les Cheminots-CGT répondent à la Cour des comptes, ci-dessous.
Et mon grain de sel personnel avec un dessin de Babouse comme suggestion à la Cour des Comptes, l'ANPE devenue depuis Pôle Emploi: