Hé, l'Etat, et le train de primeurs Perpignan-Rungis?
J'ai bien aimé le président de la République, en déplacement à Rouen et quelque peu malmené par les Rouennais à cause de l'usine chimique Lubrizol, répondre -pour faire court- que l'Etat a été à sa place dans cette pollution. Lui, le chef de cet Etat, a attendu ce 30 octobre pour débarquer à Rouen quand Lubrizol flambait le 26 septembre. Chacun appréciera la chose.
Mais je reviens au titre de ma chronique et sur la casse de la SNCF opérée aujourd'hui par un ex-banquier d'affaires qui fut secrétaire général-adjoint de l'Elysée, puis ministre, quand François Hollande occupait le palais.
L'Etat semble être à sa place pour le train de primeurs Perpignan-Rungis, autant qu'il le fut à Rouen. Non?
Une tribune dans Médiapart du 29 octobre 2019 que je vous mets en lien et qui débute ainsi:
À trois jours de la suppression du train de fret Perpignan-Rungis, qui sera bientôt remplacé par 25.000 camions, des personnalités issues de diverses familles de la gauche exigent « la fin du modèle tout routier, qui épuise les salariés et détruit les ressources de notre planète ». Elles appellent à rallier massivement le rassemblement de la CGT-Cheminots le jeudi 31 octobre à Rungis.