Rentrée scolaire 2019: la rentrée des inégalités
D'abord en 2020 la piécette de 300 euros par an d'augmentation du personnel enseignant, actée sous la présidence socialiste de François hollande aux affaires de la France.
Depuis 2010, sous la droite, puis sous la gôche, maintenant sous Macron, le point d'indice est toujours gelé pour tous les 5,6 millions de fonctionnaires. Quant au personnel non-enseignant de l'éducation nationale, même pas la piécette de 300 euros distribuée par le commis du capital.
Le Parisien a consacré pas moins de 3 pages à Jean-Michel Blanquer, le chambellan chargé de l'école par un ex-banquier d'affaires.
A en croire ce journal, pour cette rentrée scolaire, sont promis le beurre, l'argent du beurre et le sourire de la crémière. C'est dire si tout va bien.
En réalité, la France, qui est parmi les 7 plus grandes puissances capitalistes du monde, se trouve à la 72e place des pays dits développés selon le dernier rapport de l'OCDE -organisation internationale de coopération et de développements économiques-.
Toujours selon ce rapport, dans notre pays, les enfants des milieux populaires ont 4 fois moins de chance de réussite scolaire que ceux des catégories avec du fric plein les fouilles. Pour cette rentrée 2019, sans moyens financiers et humains, sans politique pédagogique de progrès, avec un pouvoir qui privilégie les très riches et le capital, rien ne s'arrangera.
Sans parler de la réforme perdante de la retraite pour les fonctionnaires. Si on compte pour le capital pour promouvoir un régime universel égalitaire pour tous, on se fourre carrément le doigt dans l'oeil et cela jusqu'au coude.
Au sujet de la retraite, du public comme du privé, la CGT appelle à la mobilisation le 24 septembre partout en France. Pour les retraites, mais aussi pour l'emploi et les services publics.
Du pognon, il y en a en France, dans ce pays champion du monde du versement des dividendes.
Alors qui en est le 24 septembre 2019?