Hippodrome Paris-Longchamp-Business: Le Medef fait sa rentrée pour frapper plus fort
"Quelles ripostes le capitalisme peut-il opposer aux inégalités et quel rôle pour l'entreprise", tel est l'ordre du jour du syndicat patronal pour sa rentrée politique 2019.
Pour y répondre des hautes pointures du CAC 40 comme Saint-Gobain, Dassault, Sanofi, Total ou Rothschild. Pas moins également de 10 chambellans de la peste ou du choléra -au choix-, comme madame Buzyn pour la Santé, madame Pénicaut pour le Travail, madame Borne pour les Transports et l'Ecologie, monsieur Le Maire pour les Finances ou monsieur Darmanin pour les Comptes publics. Les coursiers auto-entrepreneurs de la société dite civile sont-ils présents?
En tout cas, le patronat a toujours appelé un chat un chat et sa rentrée politique de 2019 reprend sa feuille de route séculaire: la défense du capitalisme. Pas le libéralisme comme certains à gauche dénomment pudiquement l'exploitation des hommes et de la nature. Oui, la lutte des classes existe toujours et il y a encore du chemin à faire quand la boussole est déréglée depuis tant. Mais je souhaite me tromper.
En attendant, pas moins de 4,49 millions de téléspectateurs ont suivi Emmanuel Macron sur France 2, ce lundi soir. Grand bien leur en a-t-il fait?
Autre chose, côté taxation des géants du numérique qui ne paient pas l'impôt en Gaule, déjà que c'était des clopinettes, Donald Trump a demandé à son vassal Emmanuel Macron d'en baisser le taux et d'effectuer un remboursement lorsque le pays du billet vert l'ordonnerait.
Et pour le capitalisme démocratique ni droite ni gauche, c'est fait!