Armes françaises vendues à l'Arabie saoudite pour massacrer au Yémen: 3 journalistes français par la DGSI
Geoffrey Livolsi, Mathias Destal et Benoît Colombat, journalistes à l’origine d’une enquête intitulée "Made in France" révélant l'utilisation massive d'armes françaises au Yémen, ont été entendus ce 14 mai par la Direction Générale de la Sécurité Intérieure. Une enquête préliminaire a été ouverte par la section "terrorisme et atteintes à la sûreté de l'Etat" du parquet de Paris, lequel parquet n'obéit en rien à la ministre de la Justice, l'ex-socialiste Nicole Belloubet. Sinon, ça se saurait.
La convocation des trois journalistes précise que le délit reproché est puni d’une peine d’emprisonnement de cinq ans de prison et de 75 000 euros d’amendes. Ben oui, dévoiler que la France vend des armes à un état de pure essence démocratique qu'est l'Arabie Saoudite, laquelle en use à profusions pour faire la guerre dans le Yémen voisin, état soi-disant indépendant, ressort donc de la sécurité intérieure de la patrie des droits de l'homme.
Sécurité intérieure surveillée par la DGSI.
J'allais oublier de préciser que la ministre des Armées est Florence Parly, ex-socialiste et Jean-Yves Le Drian, ex-socialiste également, était ministre des Armées de François Hollande avant d'être ministre des affaires extérieures du patronat français de Manu 1er. Fermez le ban.
Si vous ne le saviez pas, la CGT tient actuellement son 52e congrès confédéral à Dijon depuis ce lundi. Elle revendique depuis toujours que la liberté de la presse ne soit pas bafouée en France. Elle revendique également que notre pays ne soit pas un marchand d'armes à travers le monde. D'où le communiqué adopté par le millier de ses congressistes