Nd-de-Paris est bâchée par mesure de précaution. Pas les mal-lôgés ni les sans-abri.
Dans la société capitaliste française, où une petite minorité détient un pognon de dingue, existent des derniers de cordées. Mais vraiment des derniers. Hollande les dénommaient "sans-dents", son successeur des "gens qui n'ont rien". Sarkozy voulait les "karchériser". Chirac détestait leur soi-disant "odeur" qui n'était pas de son monde civilisé.
Dans le GRRAND machin chose politicard, initié par Manu 1er et tous les siens, pas une ligne n'est accordée à ces nouveaux Misérables. Et demain, après le message de qui-vous-savez à la téloche, ce ne sera pas la veille qu'ils soient rasés gratis.
Le 22 avril, le DAL et des familles sans-abri, qui occupent le gymnase Roquépine à Paris dans la plus totale indifférence, se sont rassemblés dans un square face à Notre-Dame pour réclamer un toit. "Un milliard d'euros en 24h pour le toit de Notre-Dame et rien pour les sans-toit !", ont clamé les manifestants.
Les téloches au service des riches et du capital n'en n'ont pas parlé. Mais que Notre-Dame-de-Paris, Dieu merci, soit protégée, oui!
Pour autant, comme le dit si bien l'ex-banquier d'affaires locataire dans l'HLM de la République qu'est le palais de l'Elysée pour lui tout seul, on n'a pas un pognon de dingue en France.