Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Archives

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

A la TV publique, Gaïd Salah, chef du commandement militaire et ministre dans l'actuel gouvernement, vient d'appeler à destituer le président de la République à cause de sa santé. Il demande pour cela l'application de l'article 102 de la constitution algérienne.

Une première manche victorieuse pour l'exigence du peuple à démettre de ses fonctions le chef de l'Etat. Mais n'est-ce pas le prolongement du coup d'état pour que le pouvoir actuel conserve sa main-mise sur le pays?

En effet, que dit l'article 102 de la constitution algérienne? Le Conseil constitutionnel déclenche la procédure de destitution et le Parlement proclame que la présidence de la République est vacante. L'intérim est alors assuré par le président du Sénat pour 45 jours. Passé ce délai, celui-ci doit organiser de nouvelles élections présidentielles au bout de 90 jours maximum. Or, le chef des forces armées, le président du Conseil constitutionnel et le président du Sénat ont été mis en place par Abdelaziz Bouteflika et son clan.

En revanche, l'article 7 de la même constitution grave dans le marbre que "le peuple est à la source de tout pouvoir". Les exigences des Algériens et des Algériennes de renverser la table seront-elles entendues? Le capitalisme porte toute son attention sur la conjoncture politique de l'Algérie. Nullement par philanthropie.

Algérie: le chef de l'armée bazarde son patron Abdelaziz Bouteflika
Algérie: le chef de l'armée bazarde son patron Abdelaziz Bouteflika

Commenter cet article