Lancer un pot de rillettes peut revenir très cher
Lu sur Ouest-France: Un gilet jaune a été condamné à 4 mois de prison ferme et 6 avec sursis pour l'avoir balancé sur les forces de l'ordre lors de la manif à Marseille de samedi dernier. Pourquoi, Bonne-mère, elles n'étaient pas fraiches ses rillettes? Et s'il avait jeté de la tapenade, plus en corrélation avec le pays, ça aurait été mieux?
Plus sérieusement, le ridicule ne tue pas en France.
En tout cas, les procureurs de la République ont des ordres. Cet article du Canard enchaîné pour preuve:
Et en ce moment, les députés du palais de l'Elysée et ceux de droite -peut-être une redondance- discutent d'une énième loi anti-casseurs. Cela vise "à prévenir les violences lors des manifestations et à sanctionner leurs auteurs".
Bref, cela va permettre de légaliser la pratique actuelle des forces de l'ordre consistant à geler un manifestant ou à contrôler l’accès à une manifestation même autorisé.
Et pas question d'avoir sur le pif quelque chose pour contrarier l'envol des gaz lacrymogènes. Garde-à-vue et comparution immédiate devant un juge et le procureur de la République. Ni même avoir le bâton pour la banderole ou pour le drapeau, surtout de la CGT: Arme par destination, garde-à-vue et comparution immédiate devant la justice.
De toute façon, le juge de Marseille a pris de l'avance sur la loi, question arme par destination avec le pot de rillettes.
Heureusement, la liberté de manifester n'est pas à discuter dans le GRRAND débat national. La liberté de manifester et bien d'autres choses encore...