Un appel au calme et au respect républicain: ainsi a parlé le président de notre mauvaise république
Et ce, devant les colères légitimes qui s'expriment en France contre ce pouvoir des riches et du capital. C'est Benjamin Griveaux, son sous-ministre porte-parole du gouvernement, qui a porté la parole de Manu 1er. Ben oui, un porte-voix, ça ne sert qu'à ça. La paye d'un ministre en poche néanmoins. Et le coup de pousse au SMIC, et l'augmentation de votre pouvoir d'achat, me direz-vous?
Que nenni, vous qui n'êtes ni premier de cordée, ni Total ou tutti quanti, ni actionnaire, ni traider. Pour le pouvoir d'achat: 0+0= la tête à Toto. Quant au SMIC, la loi rien que la loi et 1, 8% de plus au 1er janvier 2019. Une augmentation comme celle de la rémunération de Carlos Ghosn chez Renault, société dans laquelle la France de Macron est actionnaire? Je vous laisse la réponse.
De plus, depuis son palais de l'Elysée, notre révérendissime ne remettra pas en vigueur l'ISF, l'impôt sur les grandes fortunes que sa majesté a détricoté pour le plus grand plaisir des riches et du capital. Heureusement, il a été élu pour ça par les riches et le capital. Et il demande notamment à la CGT "de lancer un appel clair et explicite au calme et au respect du cadre républicain."
Par contre, son ministre de la Police, Christophe Castaner, passé de la drauche à la droite, accorde une prime aux CRS et gardes mobiles. Pour service mal rendu?
Il semblerait que les confédérations syndicales se réunissent ce jour au siège de la Cfdt, chez le bon Berger du gouvernement. Pas pour calmer les colères légitimes j'espère.
Parce que pour moi, la violence c'est ceci. Et hélas, ce n'est qu'un exemple...