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Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

Sur les miettes lâchées hier par le pouvoir: rien!  Alors tout ça pour rien?

Le capitalisme, représenté en France par les choix politiques exercés par un ex-banquier d'affaires à l'Elysée, n'a pas reculé. Ne sont gelées que durant 6 petits mois certaines augmentations qui auraient été en vigueur au 1er janvier 2019.

Par contre, Manu 1er ne cède rien sur l'augmentation des salaires, des pensions de retraite, des prestations sociales et sur le plein emploi. En revanche, pour ne pas prendre l'argent où il se trouve, il ne réintroduit pas l'ISF, l'impôt sur les grands fortunes. Il ne touche pas  aux 200 milliards par an d'exonérations dont bénéficient les grandes entreprises. Dans le budget 2019, les 40 milliards du CICE sont préservés sous une autre forme. Et par exemple, les groupes pétroliers, non content de polluer, ne sont nullement taxés.

Pour consolider sa posture, le pouvoir fait aboyer tous ses pommadés patentés dans les médias. Il a tiré de sa poche des "délégués" gilets jaunes prêts à dialoguer avec l'argent roi.

Dans cette crise politique et sociale qui secoue la société française, les passerelles sont encore trop fragiles entre gilets jaunes et gilets rouges. Mais nombre de gilets jaunes ne sont-ils pas chômeurs, ne travaillent-ils pas dans les TPE ou ne sont-ils pas forcés de bosser à temps partiel, tous dans des déserts syndicaux depuis des lustres?

Pourtant, dans les entreprises munies d'organisations syndicales, les salariés en cdi, en cdd ou en intérim sont aussi dans le rouge avant la fin du mois.

Le 14 décembre 2018, jour de la réunion de la Commission nationale de la négociation collective, la CGT propose une seconde journée nationale d'action pour l'augmentation du pouvoir d'achat et le plein emploi. Elle engage toutes ses organisations à prévoir des assemblées générales dans le secteur public et privé, afin de créer les conditions d'un puissant mouvement de grève.

La Commission nationale de la négociation collective regroupe gouvernement, représentants du patronat et organisations syndicales.

Elle donne son avis sur la fixation du salaire minimum de croissance.

Elle suit l'évolution des salaires effectifs et des rémunérations minimales dans le secteur privé et public.

Elle examine le bilan annuel de la négociation collective obligatoire dans les entreprises.

Elle suit l'application des principes " à travail égal salaire égal ", de l'égalité professionnelle entre femmes et hommes et de d'égalité de traitement entre les salariés sans considération d'appartenance à une ethnie, une nation ou une religion. Elle suit les éventuelles mesures prises en faveur du droit au travail des personnes handicapées.

Elle suit l'évolution du taux d'activité des travailleurs de plus de 50 ans et fait toute toute proposition de nature à favoriser leur maintien ou leur retour dans l'emploi.

Habituellement, sans aucun rapport de force de classe, la dite Commission nationale de la négociation collective n'est qu'une gentille réunion de plus entre non moins gentils "partenaires sociaux".

Et si nous renversions la table. Chiche, pour le 14 décembre 2018!

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