Au fait, z'avez pas vu Benalla?
Alexandre Benalla, ancien adjoint au chef de cabinet d'Emmanuel Macron, mis en examen pour "violences volontaires", "port prohibé et sans droit d’insignes réglementés par l’autorité publique" et "recel d’images issues d’un système de vidéoprotection", licencié par Manu 1er après force échappatoires du palais de l'Elysée, vous vous souvenez? Eh bien, ça baigne pour lui.
Normal, lorsqu'on est ou a été dans une tour d'ivoire, à côtoyer les hors-sol, démis de ses fonctions au 1er juillet 2018, on ne pointe pas à Pôle emploi comme tout salarié licencié.
Bref, Manu 1er est allé dire un petit coucou à son homologue Idriss Déby, président à vie ou presque du Tchad, 28 ans de pouvoir au service de la Françafrique et du Capital. Je ne vous dis pas combien le pote tchadien de l'Elysée est décrié. Voir entre autres le rapport d'Amnesty International de septembre 2017. Et donc les deux président d'une monarchie républicaine se sont entretenus de guerre au Sahel, de subventions françaises en retour et d'Alexandre Benalla.
Manu 1er a dit à Idriss Déby de ne plus recevoir ce dernier, non mais! Figurez-vous que ledit ex-collaborateur du palais de l'Elysée "est venu accompagné d’une demi-douzaine de personnes, par avion privé, réglant les frais par Carte bleue", dont le séjour à l’Hôtel Hilton, dans la capitale tchadienne, avant de repartir le 4 décembre 2018 par un avion de ligne. Selon La lettre du continent du 12 décembre 2018, M. Benalla aurait rencontré le frère du président tchadien, Oumar Déby, qui pilote la direction générale de la réserve stratégique (DGRS) tchadienne.
"Emmanuel Macron a tenu à faire savoir samedi à Idriss Déby que cette personne n’était en aucun cas un intermédiaire officieux ou officiel", indique l’Elysée. Seul le ministre des affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, est chargé des affaires extérieures du patronat français, ou quelque chose comme ça, poursuit l'Elysée.
En juillet 2018, Le Monde a rapporté que le 14 mars 2017, alors que monsieur Benalla travaillait pour la sécurité du candidat d’En marche, il assurait aussi la protection du cheikh irakien Jamal Al-Dhari lors de ses séjours parisiens.