Macron à la France: "Vous n'avez pas de pain, mangez de la brioche."
Sous la monarchie absolue de droit divin, l'épouse de Louis XVI avait répondu ainsi à ses sujets qui souffraient. Dans son allocution télévisée de ce jour, Manu 1er vient de parler pareillement à la détresse sociale dans le 5e pays le plus riche du monde.
Je veux bien que l'écologie soit la reine des batailles pour mieux vivre au 21e siècle. Mais parler de taxe carbone, de nature et de petits zoiseaux quand la facture pour se chauffer au fioul ou faire son plein explose. Avec en prime des salaires, des pensions de retraite et des aides sociales bloqués, du chômage et de la précarité dans l'emploi.
La revendication immédiate ce n'est ni la piste cyclable, ni la voiture électrique ou l'éolienne en pleine mer. C'est ni plus ni moins bosser, trouver du boulot, en vivre comme vivre de sa retraite. C'est pouvoir se loger, se nourrir, se chauffer. Pas du sociétal le plus progressiste soit-il, mais du social pour le peuple en détresse.
En s'institutionnalisant, le mouvement ouvrier s'est déconsidéré. Le patronat et ses commis politiques l'on enfermé dans l'enclos des "partenaires sociaux", comme à être du même bord, pour ne plus revendiquer l'émancipation humaine et la liberté individuelle.
Ce jour, Manu 1er vient de répondre merde aux gilets jaunes, mais au-delà à toute revendication sur une augmentation du pouvoir d'achat.
La majorité du peuple de France choisit l'abstention politique, le vote blanc ou nul. Elle est devenue silencieuse parce qu'elle se dit apolitique. Nous ne lui offrons que des congrès de convaincus et des slogans passe-partout. Faut-il poursuivre?