Il faut sauver le soldat Macron
Depuis que l'ex-sénateur-maire socialiste de Lyon, Gérard Collomb, est devenu ex-ministre de la Police sans demander la permission à Manu 1er, les courtisans de l'Elysée surenchérissent sur les ondes et dans la presse pour dire tout le bien qu'ils pensent de Jupiter. On ne sait jamais, un place de chambellan auprès de Notre révérendissime est à prendre.
Encore faut-il que le maître des horloges qui déraillent, les horloges pas le maître, adoube qui bon lui semblera.
Ben oui, le maître est toujours le commis du capitalisme.
Pour en revenir à Gérard Collomb, homme de convictions, il n'avait jamais demandé au PS la permission d'être dans les basques d'Emmanuel Macron. Lui et d'autres socialistes, aux convictions autant fortes, pour entrer dans un gouvernement de droite et de droite. Comme par exemple, Jean-Yves Le Drian, Florence Parly ou Nicolle Belloubet. Sans parler d'Olivier Dussopt, député socialiste, l'un des rares élu de ce métal à voter contre la confiance au gouvernement, pour siéger de suite après auprès de Notre révérendissime, avec la charge de sabrer dans les effectifs des fonctionnaires et le service public.
Bon Manuel Valls à Barcelone, Gérard Collomb à Lyon, cela peut donner ça. Non?