Plan pauvreté: le président des riches fait dans l'aumône
Encore faudra-t-il attendre 202o-2021 pour que le patron du 5e pays le plus riche au monde l'accorde. Et les commis du capitalisme en France qui salue le volet "social" développé ce jeudi par Manu 1er.
Oui, on est loin du compte comme le souligne la CGT: "La pauvreté ne mérite pas des déclarations de bonnes intentions. Elle doit être éradiquée."
En France, est considéré comme pauvre tout être humain vivant dans un ménage dont le niveau de vie est inférieur à 60% du niveau de vie médian (1 015 euros par mois pour une personne isolée en 2015). Cela représente 14,2% de la population française.
Parmi cette population pauvre, 1/3 sont des salariés et pour ceux-là, le gouvernement ne prévoit rien.
Parmi cette population pauvre, les privés d’emploi dont 1 sur 2 n’est pas indemnisé ; et gouvernement et patronat envisagent encore d’économiser 1 à 4 milliards sur les allocations.
Parmi cette population pauvre, un tiers d’enfants. Et un verre de lait au petit-déjeuner ne suffira pas à transformer un système éducatif qui accentue les inégalités sociales alors qu’il devrait les réduire.
Parmi les 8,8 millions de pauvres, 1 million sont des retraités. Pour ceux-là, M. Macron leur a dit de se serrer la ceinture.
Parmi cette population pauvre, bénéficiaires du RSA. 1/3 de ceux qui y ont droit n’engagent pas la démarche pour en bénéficier. Il faut y remédier.
Et puis rien sur le logement social et encore moins sur la réquisition des logements vacants.
Etc, etc...
Par contre, dès le début de son quinquennat, l'ex-banquier d'affaires, passé ministre de l'Economie dans un gouvernement de gôche, a privilégié les forces de l'argent. Les bénéfices du CAC 40 ont explosé en 2017 avec 94 milliards d’euros. Les aides et exonérations aux entreprises sont de 230 milliards d’euros chaque année, sans aucun contrôle.
Alors les 8 milliards d'euros sur 4 ans ne s'apparente qu'à de l'aumône.
En lien le communiqué de la CGT