On est les champions! On est les champions! On est on est on est les champions (air bien connu)
Tellement que, lorsque l'équipe nationale de foot pro est devenue championne du monde pour la 2e fois, Manu 1er en a profité pour redorer sa cote de popularité parmi les derniers de cordée. A ses côtés, toute guillerette, parce qu'on était les champions, une ex-épéiste championne olympique et subsidiairement ministre des Sports.
Subsidiairement, parce que si le foot pro français était au zénith, tout à côté de Jupiter, le budget du Sport en France était sérieusement décapité. Dernièrement, ladite ministre des Sports démissionnait pour raisons personnelles. Pas folle la guêpe si j'ose dire. Elle aurait peut-être des embrouilles avec le fisc pour la société gérant ses droits à l'image dirigée par son mari. Société dont elle était co-patronne avec son époux avant d'être dans les intimes de Manu 1er.
Sa remplaçante, elle ex-championne du monde de natation, entra au gouvernement tout feu tout flamme. Enfin, ce, selon les médias de la pensée unique.
Et puis plouf dans le grand bain, si j'ose dire. Les ordres du palais de l'Elysée lui parviennent par le facteur en chef de Manu 1er. Celui que la 5e République dénomme un premier ministre: dégager 1 600 postes du ministère des sports illico presto. Attention pas dans le cabinet ministériel mais parmi ceux qui s'occupent du sport amateur en France.
"Une annonce très brutale" s'est exprimée l'ex-socialiste adoubée ministre des Sports pour les riches. Roxana Maracineanu doit rencontre le factotum en chef de l'Elysée ce lundi. Pour boire le bouillon jusqu'à la lie?