Collomb, Gérard pas Christophe, quitte le Nouveau monde de notre Révérendissime
Pile poil le jour où Manu 1er nous présentait ses bons voeux en matière de santé. Il fait de la température ou quoi le chambellan en charge de la Police, pour revenir à Lyon dont il fut sénateur-maire socialiste sous l'ancien monde?
Faut dire que dans l'affaire Benalla-Macron, devant les parlementaires, ledit Collomb a expliqué ne pas connaître du tout le dit Alexandre adjoint au chef de cabinet du palais de l'Elysée, chargé entre autres choses de s'occuper de la sécurité privée de Manu 1er. Si vous ne le saviez pas, un ministre de l'Intérieur est aussi le big boss de la DGSI, Direction Générale de la Sécurité Intérieure chargée de la sécurité du pays et donc de ceux qui régentent la France. Bon, à défaut de rosette de la Légion d'honneur sur son costume 3 pièces, ledit Gérard Collomb est commis à digérer celle de Lyon (publicité gratuite) si, comme il a dit, le Ciel lui donne la santé.
Au fait question santé, où se soignent-ils les hors-sol et les riches -peut-être une redondance... à voir-?
Parce que pour la santé de ceux qui sont tout au bout de la cordée, ce n'est guère folichon du tout. Et hier donc, au moment ou Gérard Collomb préparait ses valises pour Lyon, notre Révérendissime nous sortait sa politique de "transformation du système de santé".
Je la résume: Pas de pognon de dingue pour la santé publique. Par contre, les 2 milliards d'économies annoncés dans le budget de la Cnam sont toujours à l'ordre du jour. Création de 400 médecins généralistes (400 et pas 401) à disperser pour la santé de 60 millions d'être humains qui peuplent la France, excepté bien sûr les hors-sol et les riches qui eux ne subissent pas les déserts médicaux. CQFD. D'ici les calendes grecques, formation de 4 000 assistants médicaux? 4000 et pas 4 001. On est comptable ou pas de l'argent public. Et pour faire quoi ces assistants médicaux? Pour prendre la température ou changer le bébé lors d'une consultation en ville?
Et côté embauche: 0+0 la tête à Toto, quand il manque 100 000 agents dans la fonction hospitalière et le double dans les EHPAD.
Bref, avec Emmanuel Macron au stéthoscope, c'est toujours une potion de droite et de droite à ingurgiter. Le plus souvent avec une ordonnance légalisée par la 5e République. Celle que le général de Gaulle institua en prenant le pouvoir en 1958. Faut-il également le rappeler.