Le statut des cheminots... un mal qui répand la terreur
Le statut des cheminots puisqu'il faut l'appeler par son nom. Hier, au grand Jury RTL, François Goullet de Rugy, président de l'Assemblée dite nationale vu le nombre de députés ouvriers et employés qui la composent, a dit pareil que son maître Emmanuel Macron: "On ne peut pas compter sur la négociation dans la réforme de la SNCF". Dit plus clairement, les ordonnances sont l'unique solution pour faire plaisir au capital.
Et l'ancien boss des députés écolos sous François Hollande, présent à la primaire du PS pour être candidat à la présidentielle de 2017, d'en remettre une couche: "le fait que les nouveaux agents de la SNCF recrutés demain ne seront plus recrutés sous ce statut, ça, ce n’est pas négociable" ou bien "Le cœur de cette réforme, c’est l’ouverture à la concurrence, qui a été repoussée pendant des années alors que tout le monde sait que c’était utile". C'est à dire des lignes, ou des portions de lignes puisque les autocars privés seront là, exploités par des sociétés privés pratiquant le moins-disant social pour satisfaire leurs profits avec plus ou moins l'aide des régions -et donc de l'argent public, de votre argent-. Ben oui, on privatisera mais avec notre pognon à vous et à moi.
Le businessman Nicolas Hulot, devenu ministre de l'écologie pour les riches et le patronat, celui qui a sous sa tutelle le ministère des Transports, n'y va pas non plus par 4 chemins dans le JDD. Il sort enfin de son silence assourdissant pour dire pareil que ses potes au gouvernement.
Et jeudi 5 avril, notre roi élu Emmanuel Macron, à 13h, depuis le JT de Tf1 dirigé par le très bon et très fidèle Jean-Pierre Pernaut, dira à ses bons sujets ce qu'il faut pour notre pays notamment pour la SNCF et les services publics que sont la Santé ou l'Ecole par exemple.
Le statut des cheminots, vous dis-je. Et la SNCF frappée de plein fouet par "Un mal qui répand la terreur, Mal que le Ciel en sa fureur Inventa pour punir les crimes de la terre".
Et tous d'applaudir, des flatteurs, écrit Jean de la Fontaine au XVIIe siècle.
Et nous, qui vivons au XXIe siècle... Comme quoi le progrès qui nous fait avancer grâce aux vertus du capitalisme... qu'"On n'osa trop approfondir, Du Tigre, ni de l'Ours, ni des autres puissances". Toujours dixit monsieur Jean de la Fontaine.
Ben oui, le grand manitou à l'Assemblée nationale n'a pas le temps d'écrire. Attention, ce n'est pas que François de Rugy ne sache pas écrire. Il est diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris dans la section Communication et ressources humaines. Mais vu tout ce que l'Assemblée dite nationale a avalisé depuis juin 2017: