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Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

Corinne Masiero, alias capitaine Marleau, sur France 5

Certes, c'est loin d'être du Jean-Pierre Pernaut, sur TF1, que Emmanuel Macron a choisi pour apporter de l'eau au moulin de sa politique réactionnaire. 

Mais Corinne Masiero prouve, une fois de plus, que devant une caméra, on n'a pas toujours la vocation d'être un adepte de la brosse à reluire, posture dans laquelle certaines et certains se délectent, appointés qu'ils sont par la pensée unique.

Note de ma pomme: La CGT appelle à une journée de convergences revendicatives et de luttes interprofessionnelles, le 19 avril. Pour l'heure, seul Sud a répondu présent. Pourquoi une telle journée? "Tous les éléments semblent être réunis pour contraindre gouvernement et patronat à répondre aux attentes légitimes des salariés et des retraités. Pour ce faire il est certes nécessaire d’amplifier le mouvement dans les entreprises, mais il faut également, de toute évidence, créer les conditions de leur convergence. C’est dans ces conditions et avec cet objectif que, sans attendre, la CGT prend l’initiative de faire du 19 avril 2018 une journée de convergences revendicatives et de luttes interprofessionnelles", conclut le communiqué de la CGT.

Naturellement, je m'inscris totalement dans cette journée d'action et je rappelle que le départ des cars s'effectuera de l'UL CGT de la région mantaise à 12h ce jour-là. Je rappelle également la manif du 1er mai 2018 à Paris.

Et puis, cette manif du 5 mai également à Paris à l'appel de François Ruffin, député France insoumise? Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT,  dans plusieurs médias, y oppose une non catégorique, notamment dans le Huffpost: "Si je regarde bien le calendrier, quatre jours avant le 5 mai, il y a le 1er-Mai. C'est un jour férié qui devrait être un grand rendez-vous de convergence des luttes. Multiplier les dates génère de la division et n'est pas efficace", avertit le secrétaire général de la CGT, qui espère une journée d'unité syndicale: "Ce serait assez exceptionnel pour être remarqué et un signe fort de l'ensemble des syndicats français vis-à-vis du monde du travail".

 

Et le syndicaliste de poursuivre: "ce qu'on souhaite, c'est qu'on ne dévoie pas notre processus de lutte et qu'on ne récupère pas notre expression 'convergence des luttes'. Je préfère des partis politiques qui soutiennent le mouvement social et qui n'essaient pas de faire à notre place".

Sans être partisan de France insoumise, très loin s'en faut, doit-on opposer toutes les manifestations de mécontentements et de luttes les unes aux autres? Car, comme l'exprime la CGT dans son communiqué pour le 19 avril 2018: "Rarement une période économique et sociale n’aura été autant porteuse de dangers et d’incertitudes pour l’avenir de l’ensemble des salariés... Contradictoirement, rarement la séquence qui s’ouvre ne nous aura offert la possibilité de construire un mouvement capable d’inverser la courbe des remises en cause et des mauvais coups."

Alors quoi? la CGT, dans son tract national pour le 19 avril, n'écrit-elle pas ceci: "La CGT, ses militants, ses syndiqués sont à pied d’œuvre pour élever le rapport de force dont les travailleurs ont besoin pour la satisfaction de leurs revendications. Pour être plus fort, il faut  être plus nombreux."

Pour le débat et l'action.

Corinne Masiero, alias capitaine Marleau, sur France 5

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