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Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

Après "Panama papers", plus fort avec "Paradis papers" sur l'évasion fiscale entretenue par les entreprises et les riches

Dix-huit mois après la dénonciation du capitalisme dans l'affaire des "Panama Papers", les journalistes d'investigation font de nouvelles révélations sur l'argent caché dans les paradis fiscaux. Et dans notre mauvais monde, ceux qui dirigent ou qui ont dirigé les affaires de la France, ne peuvent pas dire qu'ils n'en étaient pas informés.

Les journalistes d'investigation, au contraire des aboyeurs publics ou privés au service du capital, viennent de prouver une fois encore que le capitalisme n'est pas à humaniser ou à composer avec lui entre partenaires dits sociaux. L'affaire révélée sur les paradis fiscaux démontre que les entreprises et les riches particuliers grugent le fisc de leurs pays respectifs grâce aux lois des états dont un certain nombre appartiennent à l'UE, comme l'Irlande, la Belgique, le Luxembourg, Malte ou Chypre.

Bien sûr, la presse aux ordres, pour cacher la vérité vraie, va s'attacher à lancer des écrans de fumée afin de camoufler ce qu'est le capitalisme dirigeant notre planète. Elle va faire ses choux gras sur un ministre de Donald Trump, sur la reine d'Angleterre ou le chanteur Bono. Et elle fera semblant de tomber des nues, comme les états dont la France, prétendant en choeur de ne rien savoir.

Mais quels états, dont ceux du G5 avec leur police et leurs agents secrets, n'étaient pas informés de cette évasion fiscale tout à fait légale au sein même du vieux continent et ailleurs?

Dix-huit mois après le scandale des "Panama Papers", place donc dans les jours à venir aux "Paradis papers". En partenariat avec le Consortium international des journalistes d'investigation, et à l'initiative du quotidien allemand Süddeutsche Zeitung, la cellule investigation de Radio France et l'émission "Cash investigation" de France 2 ont eu accès à quelque treize millions de fichiers, pour moitié issus du cabinet-conseil britannique Appleby installé aux Bermudes et dans dix autres paradis fiscaux. Il en ressort que le placement d'argent dans les places offshores est une pratique courante des entreprises multinationales ainsi que de centaines de VIP, qui soustraient ainsi au fisc des montants astronomiques.

Mais qu'est-ce qu'on attend pour combattre vraiment le capitalisme, cette exploitation forcenée de notre planète et des êtres humains qui la peuplent, et que les bonnes âmes de tous bords ont baptisé du doux nom de libéralisme économique? Un dieu, un césar ou un tribun? Ou bien l'Europe sociale par la Confédération européenne des syndicats?

Un rapport d'information déposé sur le Bureau de l'Assemblée nationale, en date du 14 novembre 2012, s'intitulait: "Lutte contre les paradis fiscaux, si l’on passait des paroles aux actes".

Après "Panama papers", plus fort avec "Paradis papers" sur l'évasion fiscale entretenue par les entreprises et les riches

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