Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Archives

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

Des maisons de santé: des coquilles vides sans moyens humains dedans

Le gouvernement des riches a sorti le doublement des maisons médicales pour lutter contre les déserts médicaux dans lesquels sont perdus les fainéants, les excités, les jaloux, bref presque toute la ppulation de France. Pour ma part, à Mantes-la-Jolie, ville de plus de 45 000 habitants et sous-préfecture des Yvelines, j'en suis à mon 4e médecin traitant pour cause de retraite. Et je vous dis pas combien il faut attendre pour prendre rendez-vous chez un spécialiste. Quant à l'Hôpital public de Mantes-la-Jolie, il est soumis aux dogmes capitalistes de l'austérité pour donner toujours moins de services au public.

Bref, Mantes-la-Jolie est un désert médical par excellence. Et croire que cette catastrophe sanitaire ne frappe que les zones rurales sous-peuplées, c'est se gourer grave. Mais revenons à une maison médicale avec généralistes, spécialistes et tutti quanti. Et hop, tournicoti tournicoton, les voilà sorties du chapeau d'un magicien!

Mais où les trouve-t-on ces spécialistes de la santé publique ? On a beau bazarder des millions d'euros à la pelle en multipliant les aides, ce qui réjouit Jean-Paul Ortiz, le président du premier syndicat des toubibs du privé (CSMF), sans augmentation du numerus clausus pour accroitre le nombre d'étudiants, le gouvernement des riches ne compensera jamais les départs conséquents à la retraite des médecins pour tous les autres. Les étudiants en médecine sont formés avec l'argent public: Normal. D'autres catégories professionnelles également: normal aussi. Mais un cheminot reçu à son examen de conducteur est affecté dans un dépôt en manque d'effectif. Pareil pour l'enseignant, où le sous-officier à l'armée. Ne ne sont que des exemples.

Et pour les toubibs ça ne pourrait pas se faire?

Ben non, ils sont dits libéraux: c'est à dire formés avec de l'argent public, mais avec la liberté absolue d'aller poser leur stéthoscope où bon leur semble. A cause peut-être du serment d'Hippocrate.

Je dis ça, je dis rien, je fais partie des jaloux qui de plus foutent le bordel. Je n'ai donc pas à l'ouvrir.

Mais suite à l'annonce du doublement des maisons médicales,  j'ai relevé ceci sur Europe 1: "(...) Plusieurs communes se plaignent en effet de ne pas parvenir à attirer des médecins généralistes dans leur projet de maisons de santé. "Depuis bientôt un an, nous n’avons plus de généraliste. Cette maison a été mise en place dès 2012 à l’initiative de deux médecins. La première est partie au bout d’un an et le deuxième est parti s’installer près de Toulouse fin 2016. Depuis, nous n’arrivons pas à fidéliser de généraliste", déplore ainsi une infirmière de la maison de santé de Hautefort, en Dordogne.(...)"

Commenter cet article

A
Pour en revenir à notre bonne ville et à sa désertification médicale, il est à noter tout de même le zêle des médecins privés qui vous reçoivent vite fait bienfait, vu les dépassements d'honoraires demandés, et mieux encore avec les CMU (couverture pour les modestes pour ne pas dire miséreux ce qu'ils sont en majorité) donc avec la CMU ils sont assurés d'être payés, autant dire que plus tu passes au cabinet, plus ils amassent. L'hôpital à côté, personne n'a envie d'y aller tant sa réputation est galvauder et la durée d'attente sa grande renommée, à tort ou à raison! Aline
Répondre