CETA à la bonne nôtre disent les capitalistes avec ce traité de libre-échange(sic) entre le Canada et l'UE du capital
Comme tout politicien qui se respecte, le candidat Macron avait promis, juré, craché qu'il ferait badaboum du CETA. Le candidat Hollande avait dit qu'il agirait pareillement avec l'UE et sa patronne, la chancelière d'Allemagne. En conclusion, une fois à l'Elysée: bonnet blanc et blanc bonnet.
Mais comme ça grogne grave, le gouvernement français de droite et de droite a sorti une fois encore Nicolas Hulot de son chapeau. le ministre français de l'écologie capitaliste a toujours la cote auprès de l'opinion publique, surtout des écolos qui ne remettent pas en question le capitalisme. Voilà donc ce qui va faire trembler le Canada:
Le véto climatique. De la poudre de perlimpinpin. Ni l'UE ni le Canada n'a l'intention d'ouvrir de nouvelles discussions, dénonce Attac.
La révision de la directive carburant. En gros, pénaliser le pétrole issu des schistes bitumineux canadiens, très polluant. Le brut canadien « non conventionnel » entre déjà presque librement en Europe. Et pour réviser cette directive, il faut l'accord des 27 états de l'UE. Un peu comme pour l'Europe sociale...
Le renforcement des contrôles. Comme pour les travailleurs détachés en Europe?
Bon, 52 députés macronistes avaient demandé, dans une lettre à Édouard Phillippe le 17 octobre, de prendre des garanties supplémentaires. Non mais! Désormais, ils se montrent satisfaits des propositions gouvernementales. Sans blââgue!
Du côté patronat français, Michel-Edouard Leclerc, pdg de son groupe, conçoit le CETA comme une formidable opportunité, à double sens. "La mondialisation est comme une autoroute parce que ça permet aux produits étrangers de rentrer en France mais en même temps on peut aussi balancer les nôtres." Franceinfo de ce mercredi.
Allez, à la bonne nôtre!
Et pour le boeuf aux hormones canadien, je vous en mets une bonne livre?