Budget 2018: à votre santé les riches!
Au moment où le palais de l'Elysée reçoit les partenaires très sociaux pour saborder la sécu et l'assurance chômage, les potes de Macron à l'Assemblée nationale ont fignolé un budget 2018 pour les riches et le patronat. Dans l'attente d'autres lois réactionnaires.
Pour l'heure, mieux que le bouclier fiscal à 39% à l'égard des mêmes, qu'avait concocté Nicolas Sarkozy lorsqu'il trônait à l'Elysée. C'est dire!
Pire, l'impôt sur les grandes fortunes ne touchera plus les grandes fortunes, mais seulement leur patrimoine immobilier. Encore que les biens dits secondaires installés dans les paradis fiscaux échapperont plus que jamais au fisc français.
Donc, Macron l'a décrété pour que l'oseille placé ailleurs revienne en France, des cadeaux fiscaux. Ainsi plus de taxe sur les valeurs mobilières, les placements, les assurances-vie, etc. Coût pour les finances publiques: moins 3,2 milliards d'euros, quand l'ISF avait rapporté plus de 5 milliards en 2016.
Pour l'histoire, Nicolas Sarkozy avec son bouclier fiscal avait fait chou blanc et les évadés fiscaux étaient restés bien tranquilles dans leurs paradis du même métal.
Les potes de Macron à l'Assemblée nationale ont essayé de casser 3 pattes à un canard, du genre faire passer la taxe de 10% à 11% pour la cession de métal précieux. Mazette, ça faire mal aux marchands de ferrailles dorées! Et une taxe additionnelle plafonnée à 8 000 euros pour les bolides à partir de 36 chevaux fiscaux. Bon, pour une Lamborghini à 210 000 patates, il y a encore de la marge, parce que théoriquement on n'est pas et de très loin au chomdu pour conduire ça.
Les potes à Macron de la société civile des riches à l'Assemblée nationale ne taxeront pas les signes extérieurs des riches qui possèdent des chevaux de course, des jets privés, des droits de chasse ou des clubs de golf, par exemple.
Bref, ces petites taxes à la marge rapporteront 50 petits millions d'euros au trésor public, quand la réforme de l'impôt sur les grandes fortunes occasionnera un manque à gagner de 3,2 milliards d'euros.
Bon, les retraités nantis d'un pension de 1 200 euros et tous les salariés vont voir une augmentation de leur CSG au 1er janvier 2018.
Vous avez dit lutte des classes? Non, j'avais cru, c'est bêta...