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Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

Benoît Hamon, après avoir pris une veste maison à la présidentielle (6,4% en comptant l'apport des écologistes), a décidé de quitter la rue Solférino à Paris et sa carte du Ps dont il avait été un apparatchik depuis 30 ans. Ce 1er juillet, il a fondé son propre mouvement politique dénommé celui du 1er juillet. Sans doute vaux mieux-t-il être seul que mal accompagné.

Comme au courage bien né, la valeur n'attend pas le nombre des années, le nouveau Zorro qu'il fallait à la gauche propose que, d'ici 5 ans et donc pour la présidentielle de 2022, il soit le candidat qu'il faut à la France éternelle. Bon, en 2020, pour les municipales il ne désespère pas d'être un tout petit peu la figure de proue d'une nouvelle gauche plurielle.

Pour ce faire et se préparer à endosser le costard de futur présidentiable, ledit ex- socialiste convoque en septembre un "processus d'états-généraux de toute la gauche". Du coup, d'ici là, ça va chauffer dans les chaumières. Rendez-vous compte: la dernière fois que des états-généraux ont été convoqués, historiquement ce fut par Louis XVI et il en perdit la tête. Au propre comme au figuré. Qu'il fasse gaffe donc Benoît Hamon, même si les temps ont changé.

Lors du discours de celui qui veut être chef, il a attaqué Macronléon Bonaparte et Jean-Luc Mélenchon, si j'en crois la presse que j'ai consultée à cet effet.

Et ladite presse a remarqué la présence du secrétaire de la fédération Pcf du Val-de-Marne et du dirigeant national du Pcf Christian Picquet. Même que celui-ci s'est fendu d'un discours. Parce que Benoît Hamon critique Mélenchon que la place du Colonel-Fabien à Paris ne peut plus voir même en peinture? Parce que le Pcf est reparti pour re-tricoter la gauche plurielle?

Je peux me tromper, mais ce nouveau ragout pue la vieille politique politicienne, celle qui désespère la France qui souffre et qui se réfugie dans l'abstention, pire coule dans le marigot de l'extrême droite.

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