Dis docteur Catherine Lemorton, pourquoi tu tousses?
En fait, Catherine Lemorton est docteur en pharmacie. Mais députée socialiste et présidente de la Commission des affaires sociales à l'Assemblée nationale depuis juin 2012, elle a voté toutes les lois anti-sociales proposées par François Hollande. Elle appartient désormais au QG de campagne de Benoît Hamon. Un pied dedans et un pied dehors?
Ben oui, lu dans le Monde du 10 mai 2016, sur la loi El Khomri et les frondeurs(sic):"Catherine Lemorton est en colère. Si le gouvernement recourt à l’article 49.3 de la Constitution pour faire passer le projet de « loi travail », c’est, surtout, de la faute d’une « trentaine de frondeurs qui ont pris en otage » le texte, affirme la députée (PS, Haute-Garonne) et présidente de la commission des affaires sociales. « Je trouve ça scandaleux, s’indigne-t-elle. Ils ont décidé de tout bloquer. »"
Et pris dans Médiapart du 7 avril 2017:"Catherine Lemorton est la présidente de la commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale. Cela ne l’a pas empêchée de licencier à deux reprises des assistantes parlementaires en arrêt maladie. D’autres parmi ses anciens collaborateurs ont été humiliés. Et choqués par le comportement d’une députée, chantre de la transparence, qui n’hésite pas à faire profiter ses enfants de l’argent public.
Toulouse (Haute-Garonne), envoyé spécial.- Catherine Lemorton est une députée réputée pour son bagout et son sens de la répartie. Quand il s’agit de parler de sa relation avec ses assistants parlementaires et de son rapport à l’argent public, elle préfère pourtant se réfugier dans le silence. Elle n'a pas retourné nos multiples appels. Le 16 mars, elle ne s’était déjà pas présentée à l’audience des prud’hommes de Toulouse, lors de laquelle il lui était reproché d’avoir licencié une assistante en arrêt maladie. Plus gênant encore : selon notre enquête, c’est la deuxième fois que la présidente de la commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale licencie de la sorte. Nous avons également retrouvé plusieurs de ses anciens assistants qui ont été choqués voire traumatisés par les méthodes de la députée. Mais là non plus, l’élue de Haute-Garonne, toujours prompte à promouvoir la transparence et à dénoncer les « patrons voyous », n’a pas souhaité nous répondre (...)"
Bon, à partir d'aujourd'hui, promis, je ne tire plus sur une certaine ambulance.