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Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

Benoît Hamon: "Oh mon bateau oh oh oh..." (air bien connu)

Le moins qu'on puisse dire est que, même si le candidat socialiste à la présidentielle ait mis beaucoup d'eau dans son vin déjà clairet, ça déserte sec du côté de ses éminents camarades de parti. Pour aller rejoindre la flotte du banquier d'affaires, un nommé Macron, adoubé ministre par François Hollande, ancien dirigeant national de tous les socialistes. Hier, Bertrand Delanoë, ancien sénateur et ex-maire socialiste de la capitale de la France de 2001 à 2014, ce qui n'est pas rien, a donc signé son embarquement à bord d'un des fleurons du capitalisme français.

Avant Bertrand Delanoë, bien d'autres socialistes ont rompu les amarres et sans toutefois que la rue Solférino à Paris, le bunker national du PS, ne les exclut le moins du monde. Exemple: le secrétaire général du navire amiral En Marche n'est autre que Richard Ferrand, député social-démocrate du Finistère, tandis que Gérard Collomb, sénateur-maire de Lyon et étiqueté pareillement, en tient la barre.

Bon, socialiste depuis toujours et sans avoir bossé sous la subordination d'un patron, Benoît Hamon va sûrement jeté par dessus bord ce qui le faisait passer, à tort, pour un progressiste voulant bouleverser l'ordre établi. Et vogue la galère pour ceux qui voteront pour lui, lui à la manoeuvre et ses électeurs aux rames. Mais il y en a qui préfèrent les coups qui prendre des bastilles.

Côté Pcf, ça ne va pas plus fort, malgré que les adhérents aient adoubé Mélenchon pour les représenter. Entre ceux qui regardent, en frémissant à une carrière ministérielle ou législative, la voile de Benoît Hamon, ceux que escomptent respecter le vote interne dans leur parti et les derniers Gaulois espérant toujours une véritable candidature pour des lendemains que vraiment chanteraient.

Dans la 8e circonscription des Yvelines, où le chômage et la précarité règnent en maitres dans les quartiers populaires, la députée socialiste, qui a voté toutes lois anti-sociales depuis 2012, se représente. Elle a le soutien du PS départemental -tendance Hamon- et de Benoît Hamon, député dans une circonscription voisine. Surtout, ne cherchez pas l'erreur.

Dans le Mantois, on ne connaît pas encore qui portera la bannière de Jean-Luc Mélenchon à la législative. Par contre, le Pcf a désigné le sien: le maire de Limay, communiste encarté et vice-président du Grand-Paris-Seine-et-Oise, méga-inter-communauté anti-démocratique dirigée à fond la caisse par la droite réactionnaire et Pierre Bédier, patron des Yvelines. J'attends toujours des explications.

Vous me sentez désabusé pour cette campagne électorale de la présidentielle et des législatives? A dire vrai, désabusé n'est pas le mot qu'il faut.

Bon, avant la tempête qui point, la chanson Oh mon bateau, Pas que pour rire.

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