Primaire à droite: Un pour un, Tous pour Gattaz!
Pardon à Alexandre Dumas et à ses 3 mousquetaires qui eux avaient de la gueule. Pardon aussi à Canaille le rouge à qui j'emprunte ce dessin (son article en lien). Mais pendant que la Place du Colonel-Fabien à Paris joue à soeur Anne ne vois-tu rien venir, le débat politicard autour des primaires politiciennes bat son plein. De quoi dégoûter plus encore les citoyens d'en bas qui se débattent dans la crise qui les accable, loin, très loin de la lutte des classes que les forces de l'argent et leurs soutiens actifs, de droite, de son extrême ou de grauche, gagnent pour le moment.
Hier donc, la droite jouait aux 7 mercenaires pour défendre le patronat. Ce que le fait assez bien le pouvoir socialiste depuis mai 2012.
Bien sûr, je n'ai pas regardé ce soi-disant débat entre des personnages qui sont tous d'accord pour soutenir le capitalisme et qui se rabibocheront si l'un d'entre eux s'assoit sur le trône de l'Elysée.
Je ne l'ai pas du tout regardé dans la téloche publique payée avec mes deniers, mais à peine ce matin, on ouvre une poste de télé ou une radio et boum, badaboum, c'est la primaire de la droite qui s'imprime en long, en large et en travers. Et les sondages qui vont avec pour vous dire qui a gagné et qui a perdu, façon subtile de vous formater plus encore dans la pensée unique, celle qui fait tant de mal au peuple de France, en particulier aux ouvriers et aux employés dont 57% parmi eux connaissent ou ont connu le chômage ou la précarité, sinon les deux. Mais de cette réalité dans le pays soi-disant des Droits de l'homme et du citoyen: motus et bouche cousue. Place aux bateleurs de foire, sociologues, sondeurs, politologues et autres journaleux qui envahissent les médias pour nous inculquer la marche à suivre pour que rien ne change. Sauf que les forces de l'argent demeurent en place et qu'ils sont grassement rémunérés par le capital.
En parlant d'institut de sondage, l'IFOP vient de perdre son directeur-adjoint. L'IFOP appartenait à Laurence Parisot ex-patronne des patrons. Oui, la pensée unique libre et non faussée avec deux fers au feu. Elle vient de céder sa boite à l'institut de sondage A+A. Oui, le fric appelle toujours le fric.
Ce 9 novembre 2016, le directeur-adjoint de l'IFOP, Damien Philippot, a donc quitté l'IFOP et regagner son camp naturel. Celui de l'extrême droite dont son frérot, Florian, est numéro 2 derrière la fille de son père. Et Damien va être le conseiller de la Marine à son père. Là, ce n'est plus une passerelle entre la droite et son extrême, c'est un pont solide et large à plusieurs voies. Non?