José Manuel Barroso blanchi: l'UE du capital reste bien l'UE du capital
Pour ceux qui en douteraient encore, rappel des faits: Après avoir été adoubé patron de la Commission européenne et remplacé par Jean-Claude Juncker à ce poste pour gérer loyalement le capitalisme en Europe, José Manuel Barroso est parti bosser pour la banque made in USA Goldman Sachs. Et pas pour être portier, mais pour figurer en haut de l'affiche. Comme des âmes bien pensantes ont pensé que ça la foutait mal, pour faire plus blanc que blanc, ledit Jean-Claude Juncker, ex-premier ministre du paradis fiscal formé par le Luxembourg, avait saisi, attention, roulement de tambours: le Comité d'éthique de l'exécutif de l'Union européenne.
Et ce lundi, ledit Comité d'éthique a rendu sa décision libre et non faussée. Je vous l'a fait court. L'ex-patron de la Commission européenne a bien respecté la "période de refroidissement de 18 mois", pendant laquelle il est toujours rémunéré grassement par l'UE du capital et durant laquelle il ne peut bosser pour une boite privée.
Certes, ajoute ledit Comité de la poudre de Perlimpinpin, "M. Barroso aurait dû être conscient qu'en agissant ainsi il déclencherait des critiques et risquerait de nuire à la réputation de la Commission et de l'Union en général". Non, sans blââgue!
Pour autant, termine le dit Comité d'éthique libre et non faussé au sujet de José Manuel Barroso: "Son expérience et ses connaissances en la matière seront précieuses pour Goldman Sachs". CQFD.
Pour ceux qui ne suivraient vraiment pas du tout, la dite banque US est à l'origine de la crise internationale financière de 2008. Et entre autres entourloupettes, elle a participé au maquillage des comptes publics de la Grèce en 2001-2002, tout en empochant dans sa tirelire 600 millions d'euros.
Bon, vous en voulez toujours de la poudre de Perlimpinpin, pardon de l'Union européenne?