François Hollande président élu "Homme d'état mondial" pour l'année 2016: Sans blââgue!
Il va même recevoir son prix ce lundi 19 septembre à New York, lors d'une petite bouffe organisée "dans le cadre prestigieux de l'hôtel new-yorkais Waldorf Astoria, mondialement connu notamment pour ses expositions d'art. "
Mais peut-être aurait-il aimé recevoir ce prix de "Homme d'état de l'année" -ah, je ne m'en lasse pas!- à la Bourse de New York, parce que la finance internationale, il s'y connait pour la fortifier.
Bref, la fondation "The Appeal of Conscience" -je crois qu'il y a le mot conscience en français- a choisi de saluer le président en exercice pour "son leadership dans la sauvegarde de la démocratie et de la liberté dans un moment d'attaques terroristes et pour sa contribution à la stabilité et la sécurité mondiales". Non, sans blââgue!
Et c'est quoi ce machin chose qui fait appel à la conscience et qui voit en François Hollande l'un de ces chevaliers blancs? Cette institution made in USA -oui, c'est mieux- se décrit comme «une fondation interconfessionnelle faite d’hommes d’affaires et de chefs religieux promouvant la paix, la tolérance et la fin des conflits ethniques». Fin de citation, comme ils disant dans les téloches de la pensée unique pour ne pas creuser plus le sujet, avant de passer "à toute autre chose".
Bon, à la direction de cette fondation, on trouve notamment Pete G. Peterson, milliardaire américain philanthrope -hi, hi!-, l’archevêque-cardinal de Vienne, John D. Negroponte, diplomate de droite et chercheur dans plusieurs prestigieuses universités friquées telle Yale, Rozanne L. Ridgway, ancienne diplomate de droite et sous-secrétaire d’État US aux affaires européennes, ou encore Muhtar Kent, le PDG de Coca-Cola.
En 2008, c'est Nicolas président qui avait reçu le prix "Homme d'état de l'année".
Ah, cet humour made in USA qui fait tant rire de par le monde, notamment dans cette libre Amérique qui a toujours ses premiers habitants, les Amérindiens, parqués dans des réserves.