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Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

Quand la mer monte, j'ai honte (air bien connu)

Dans tous les cas, les socialistes n'ont aucune espèce de honte, tant ils pullullent sur la ligne de départ pour l'élection présidentielle de mai 2017. Pour noyer le poisson et ouvrir plus grande la nasse où l'extrême droite recueillera les fruits d'une politique droitière menée depuis mai 2012.

Putain, quatre ans déjà que le pouvoir socialiste gèrent loyalement les affaires du capitalisme.

Bref, vous allez être comblés dans cette course à l'échalotte qui démarre.

Je commence par le premier d'entre eux: François Hollande sur le trône de l'Elysée et son bilan approuvé à 100% par le Medef, la Cfdt & co. Il revient de chez le pape, lui président de la République qui se veut laïque. A moins que cela ne soit pour ratisser des voix cathos. Pas celles des progressistes évidemment. François Hollande avait déjà fait risette à ce qui a de plus réactionnaires dans les religions françaises. Bon, dis-moi qui tu fréquents, je te dirai qui tu es.

Côté catho de gôche bon teint -mais les voix du ciel sont impénétrables-, la sénatrice socialiste de Paris, Marie-Noëlle Lienemann. Toujours rebelle au sein de son parti. Bon, elle a été ministre socialiste et n'a jamais censuré au Parlement le gouvernement actuel de ses potes: Une icône de la rébellion quoi, elle aussi sur la ligne de départ. Venez à moi les petits poissons, si j'ose dire.

Autre contestataire de la gôche au PS, lui déjà parti de gôche -vous suivez?-: Gérad Filoche, prêt au départ. Gauchiste pur et dur à la retraite, il est toujours à la direction nationale duPS malgré -qu'il dit- le bilan détestable du pouvoir socialiste. Je t'aime moi non plus. Il est aussi chroniqueur patenté et multicartes de Médiapart, l'Humanité-dimanche et tutti quanti. Au cas où d'un coup de tête il quitterait la direction nationale du PS, pour devenir journaliste attitré?

Je passe vite fait bien fait sur l'ex-ministre de François Hollande Benoît Hamon et son bilan exemplaire -non, je déconne- quand il était assis à côté de François Hollande, en conseil des ministres. Sans broncher, alors que les mauvais coups pleuvaient sur le monde du travail, notamment sur les couches populaires.

Cerise sur le radeau: Arnaud Montebourg, dit Cocorico, qui a laissé filer la sidérurgie lorraine ou Alstom -mais pas que, hélas- lorsqu'il était ministre du redressement productif. Quand il a (enfin?) quitté le gouvernement, il a fait dans le patronat. Désormais, tout le bilan de François Hollande est à jeter à la mer.

C'était ma chronique sur la marée socialo, mais qu'est-ce que ça pue à mesure que j'écris et ça ne rapporte vraiment rien. Alors, j'arrête. je ne voudrai pas que quelque relent ne vous atteigne...

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