Régionales 2015: à droite toute et à son extrême aussi
Surtout ne pas se méprendre, même si l'extrême droite ne ravit aucune région, ses suffrages obtenus restent élevés au deuxième tour: 43% dans le Nord-Pas-de-Calais-Picardie, 45% en Provence-Alpes-Côte-d'Azur ou bien 36,4% en Languedoc-Roussillon-Midi-Pyérénées, terres qui étaient hier de partage et d'accueil pour les migrants. Et la peste brune a été partout présente au 2e tour de ces élections régionales.
Le PS a perdu, mais n'a pas perdu son âme. Il y a des lustres qu'il ne conduit plus une politique de justice et de progrès social. Et s'il se félicite d'avoir tempéré sa casse électorale, avant le 1er tour, il gérait la totalité de la France, sauf l'Alsace-Lorraine. Dans cette nouvelle baronnie, il se battait contre un dissident qui n'a pas voulu du diktat du palais de l'Elysée. Celui-ci obtient 15,2% des suffrages exprimés, la Sarkozyland conserve la région et l'extrême droite est battue. A méditer pour les forces démocratiques de progrès.
Pour le reste, les combinaisons politiciennes, ces fusions dans la confusion, n'ont pas permis que le parti de l'Elysée régente l'Île-de-France, la Normandie ou bien le Centre-Val-de-Loire. En Île-de-France, malgré les dirigeants du Pc et des écolos sur des estrades communes, Claude Bartolone, 3e personnage de l'Etat, président de l'Assemblée nationale qui a voté un tombereau de lois ant-sociales depuis juin 2012, avait contracté trop de dettes auprès des couches populaires, des esprits de progrès et de la jeunesse.
Pourtant, malgré cette déroute, François Hollande et les siens, qu'ils soient au PS, au Medef ou à la Cfdt, vont poursuivre leur politique de merde envers les travailleurs et le peuple de France.
La gôche et le Fg ne représentent plus que moins d'un tiers des suffrages exprimés. Si ne s'activent pas partout les luttes sociales, si ne se fonde pas une politique de justice et de progrès social, dans la démocratie et la clarté, les lendemains qui chantent ne sont pas pour demain.