La déchéance de nationalité: une revendication de la droite et de son extrême
Et pour qu'elle soit légale, François Hollande et les siens veulent l'inscrire dans le marbre de la Constitution française. Comme furent légaux l'esclavage, l'inquisition, le colonialisme, l'apartheid où les lois raciales du régime nazi.
Et sans oublier le décret-loi du 22 juillet 1940 du gouvernement pétainiste, pour réviser toutes les naturalisations accordées depuis 1927, date à laquelle on devenait français après 3 ans de domiciliation en France (cinq ans aujourd’hui). Et sans oublier en août 1940 le Statut des Juifs, leur exclusion de la fonction publique, de la médecine, de la magistrature, de l'armée, de l'enseignement et de la presse, jusqu'au port obligatoire de l'étoile jaune.
L'histoire retient que Raphaël Alibert, ministre de la justice pétainiste, réfugié en Belgique à la Libération, sera condamné à mort par contumace, mais gracié en 1959 par le général de Gaulle devenu président de la République. L'histoire retient que le procureur général de la République, lors du procès des dirigeants de l'Etat français collaborationniste en 1945, André Mornet, était membre de la commission de dénaturalisation du régime de Vichy.
« les étrangers ne doivent pas oublier que la qualité de Français se mérite », déclarait Raphaël Alibert, le ministère de la justice de Pétain, le 24 juillet 1940. « Etre Français, ça se mérite », a toujours dit Jean-Marie Le Pen, sans que sa fille ne le contredise. « La nationalité française, ça se mérite. Tous les droits et les devoirs qui vont avec, ça se respecte », assurait Xavier Bertrand, secrétaire général de l’UMP, le 31 juillet 2010.
La France de François Hollande veut inscrire dans la Constitution le bannissement des Français bi-nationaux, comme si, de plus, un islamo-fasciste se souciait de sa carte d'identité pour imposer un état théocratique liberticide.