Etat d'urgence en Corse: 20/20 au gouvernement!
L'état d'urgence, voté et prolongé pour notre sécurité, s'applique à toute la France. Pas en Corse me semble-t-il.
Des pompiers assurant un service public se font agressés et des manifestations doublement interdites par la loi, parce que racistes et sous l'état d'urgence, se déroulent pile poil à Ajaccio, capitale de la Corse et où crèche le préfet de ce territoire, haut-fonctionner chargé de faire appliquer la loi républicaine et donc l'état d'urgence puisque tous les parlementaires se sont couchés pour le voter.
Et bien, le préfet de Corse vient de pondre un arrêté pour interdire à partir de ce dimanche les manifestations racistes qui se déroulaient depuis Noël. Cela n'a pas empêché qu'une manifestation se ballade en pleine rue dans Ajaccio ce dimanche. Hou, hou, le gouvernement, encore en train de mettre le petit jésus dans la crèche?
Et du côté des nationalistes, majoritaires désormais pour gouverner les affaires de la Corse? Ils sont majoritaires, pas tant que ça, puisque seulement un votant sur 3 leur a accordé un bulletin de vote. Mais ils ont obtenu le plus de voix au 2e tour parce que la gôche et le Fg ont failli lorsqu'ils administraient la Corse. Le président de gôche de l'exécutif, député, a voté toutes les lois antisociales édictées par le Palais de l'Elysée. Quant au Fg, même punition qu'en métropole, en se disant pas dès les premières lois anti-sociales dans l'opposition au gouvernement socialo-écolo et son chef de file est resté président de l'Assemblée de Corse, quand François Hollande réduisait la voilure d'Air France sur l'île et atomisait la SNCM. Deux exemples entre autres.
Pour en revenir aux nationalistes, ce n'est un secret pour personne que leur programme est de droite. Et ils sont très proches des associés de Corsica Maritima, compagnie privée maritime qui veut faire couler à pic la SNCM assurant un service public entre la Corse et la métropole. Quant à vouloir réserver des emplois qu'aux Corses de souche corse, pourquoi Jean-Guy Talamoni, président nationaliste de l'Assemblée de Corse, reste-t-il dans son fauteuil, lui qui est né à Saumur d'une mère native du Maroc, certes française mais d'une famille originaire d'Espagne?
La Corse aux Corses, c'est un peu comme si mon fils, né à Paris dans le 11e, revendiquait un jour la région parisiene aux natifs de la région parisienne. Bon déjà, le PSG serait obligé de déménager au Qatar et moi de reprendre mes valoches pour retourner dans mon Languedoc natal que j'avais quitté en 1971, pas à cause du soleil, mais du chômage déjà endémique.
Et d'ici qu'en Languedoc, on revendique cette région aux natifs de souche, je serai obligé de déterrer mes grands-parents espagnols du cimetière de Narbonne pour les transporter dans leur Catalogne natale. Quant à moi, puisque je ne suis pas 100% Languedocien, pas la peine que j'aille prendre le maquis en Corse, je ne suis pas Corse. Pas la peine non plus que je m'expatrie en Suisse ou dans un autre paradis fiscal, je n'ai rien à cacher au fisc français et je n'ai pas assez de blé pour changer de côterie comme ça.
Il me resterait la Catalogne espagnole, si d'ici là elle ne déclare pas son indépendance, décrête l'état d'urgence pour protéger les catalans de souche catalane et m'assigne à résidence comme un étranger. Putains de nationalistes!