L'insulte aux communistes: le point de vue de José Fort
Lors de sa pige ce dimanche sur Canal plus, François de l'Elysée a comparé le discours de Marine Le Pen à "un tract du PC des années 70". Ce qu'en pense José Fort:
L'insulte faite par François Hollande aux communistes ne répond pas seulement à l'inclination naturelle anti communiste des héritiers de la SFIO. Elle constitue une étape dans la reconstruction politique voulue par Hollande, Valls et l'actuelle direction du PS : le bipartisme à l'américaine avec l'autodestruction du PS et l'émergence d'un parti " démocrate" face au parti "républicain" de Sarkozy. Avec aussi un pari: l'affaiblissement de la droite traditionnelle grâce à un FN suffisamment fort et l'effacement des communistes. Hollande, Valls et leurs copains jouent avec le feu au risque de plonger la France dans le chaos. Pour des raisons de salut de la nation en danger, il faut les mettre dehors.
Et le point de vue de ma pomme: Le porte-voix du gouvernement, Stéphane Le Foll, a lui déclaré "circulez, il n'y a rien à voir" à Pierre Laurent, le patron de la place du colonel Fabien à Paris, lequel demandait des excuses publiques au palais de l'Elysée. Ce qui ne mangeait pas de pain du côté du Pcf.
J'ai connu un Parti communiste plus vindicatif par rapport aux ennemis du peuple de France. Aujourd'hui, sous les ors de quelques collectivités territoriales, ses élus collaborent à la gestion social-démocrate des départements, des régions ou des communes. Ont-ils exprimé au moins leur mécontentement aux barons socialistes dirgeant ces collectivités par un communiqué? Non, pas du tout, mes camarades. Ils restent à leur place, loin du quotidien du monde du travail, lequel, aggressé par la crise induite par le capitalisme, ne voit aucune différence entre le parti à la rose pâle et celui des fusillés auquel j'ai eu l'honneur d'appartenir.