Merkel et Hollande sont médiateurs pour l'Ukraine, pas pour la Grèce
A peine le ministre grec des finances était sorti d'une entrevue au ministère allemand des finances, puis d'une autre avec la Banque centrale européenne, qu'Angela Merkel, la patronne de l'EU capitaliste, faisait tirer à la grosse Bertha sur la fragile économie de la Grèce, déjà asphyxiée par les diktats de la troïka.
Bonjour à tous ceux qui veulent humaniser de l'intérieur l'UE, cet outil au service exclusif de la concurrence libre et non faussée, autrement dit du capitalisme.
Bien sûr que c'est un coup de force initié par la chancelière allemande. Bien sûr, une fois de plus, l'UE s'assoit sur la souveraineté d'un peuple après des élections. Bien sûr, il faut proclamer sa solidarité avec le peuple grec.
Mais avait-on mis définitivement au rancart le capitalisme et la lutte des classes, pour croire à un miracle?
Et permettez-moi de reprendre le blog de José Fort:
Tendance
Je dois marcher à côté de mes pompes, peut-être. Ce qui se passe en Grèce et en Espagne me réjouit comme tous les gens de "gauche". Mais cette tendance à dire " nous sommes tous Siriza ou Podemos" me gêne pour deux raisons: les modèles c'est fini, et ne sommes nous pas capables, nous Français, d'inventer l'alternative à la crise, à l'austérité, au PS libéral, à la droite et son extrême fascisante?
Médiateur?
La banque centrale européenne - sur injonction de l'Allemagne - vient de prendre une première décision financière visant à asphyxier le nouveau gouvernement grec. Puisque Hollande souhaite jouer le rôle de "médiateur", voyons voir ce qu'il va dire à Mme Merkel et aux chefs de la BCE.