Michèle Alliot-Marie: une retraitée très chèrement protégée
Dans la série, pour les hors-sol, elle n'est pas belle la vie: Michèle Alliot-Marie ex-ministre de l'Intérieur.
Lorsqu'elle était ministre des Affaires étrangères de Nicolas Sarkozy, elle avait proposé en 2011 au dictateur tunisien Ben Ali "le savoir-faire de nos forces de sécurité" en plein printemps arabe en 2011. Il faut dire qu'en matière de sécurité, elle en connaissait un rayon jusqu'au bout d'une matraque, puisqu'elle fut aussi chef de la police. Depuis, ex-député, ex-ministre, à 68 ans, elle coule des jours heureux comme député européenne. De ce fait, la rigueur sur les retraités, imposée par la gôche de François Hollande, elle ne connaît pas.
Mais le Point.fr vient de révéler qu'un privilège est accordé à tous ceux qui ont posé leurs nobles fesses dans le fauteuil de chef de la police, place Beauvau à Paname. Et bien tout ce gratin est protégé par des gardes du corps rémunérés par le Trésor public, donc vous et moi. Que l'on n'est pas fait long feu comme l'honorable sire de droite François Barouin en 2007, ou qu'on ait été grand ministre de gôche, tel le camarade Pierre Joxe il y a 23 ans sous François 1er dit Mitterrand.
Bref, un garde du corps, c'est 71 879 euros par an. Dans le cas présent de Michèle Alliot-Marie, ça fait 287 516 euros par an. Facture à multiplier par le nombre d'ex-ministres de l'Intérieur et le nombre d'années qu'ils sont en retraite.
Et lorsque madame Alliot-Marie part en vacances, elle les amènent ses gardes du corps?
Merde, ils se sont gourrés sur la photo en montrant le balancier de la Justice penchant du côté du vrai monde du travail. Ou alors, la photo a été prise à l'envers...