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Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

Que l'on soit sous un gouvernement socialiste ou de droite, la France a toujours pris sa place dans cette ancienne colonie française.

En janvier 1983, Thomas Sankara est premier ministre du Burkina Fasso. C'est aussi un anti-impérialiste, tiers-mondialiste et panafricaniste convaincu. Il est limogé et arrêté, sans forme de procès, sous les ordres du président de la république burkinabé. Pile poil, après la visite de Guy Penne, conseiller du président socialiste François Mitterrand.

Thomas Sankara reprend le pouvoir en août 1983 avec une politique résolument anti-impérialiste en s'appuyant sur des Comités de défense de la révolution. Il retire leurs pouvoirs féodaux aux chefs traditionnels. Il remet en cause la place de la France et ses intérêts stratégiques ou financiers dans le pays.

Le 15 octobre 1987, Thomas Sankara est assassiné par un coup d'état militaire et Blaise Compaoré va exercer le pouvoir jusqu'à nos jours.

Le Burkina Fasso et la Françafrique

Thomas Sankara est déclaré décédé "de mort naturelle", ce que condamne le Comité des droits de l'homme de l'ONU. Par ailleurs, le gouvernement français de l'époque -cohabitation entre François Mitterrand (PS) et Jacques Chirac (droite)- est soupçonné d'avoir joué un rôle dans cet assassinat, ainsi que plusieurs autres gouvernements africains gouvernés par des amis de la France, dont le Lybien Kadhafi.

Depuis 1987, Blaise Compaoré exerce son pouvoir personnel avec l'amitié sans faille de la France, par un système instauré par le sang, les intrigues et la corruption. Malgré ces nombreux passifs, Blaise Compaoré rend toujours une image brillante aux yeux de notre pays, "y compris grâce à des alliés dans le Parti socialiste actuel tels que Ségolène Royal ou Elisabeth Guigou" déclare l'association Survie qui, depuis 1984, dénonce les pratiques de la Françafrique et de ses hommes de paille.

Blaise Compaoré voulait s'autoproclamer président à vie du Burkina Fasso. Et ni le palais de l'Elysée, ni son ministre des affaires étrangères et du commerce extérieur, ni madame Guigou présidente des affaires étrangères à l'Assemblée nationale ne s'étaient émus de cela. CQFD

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C
attrapé au vol et réexpédié illico sur mes p@ges (OB et FB) Merci,
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