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Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

Les deux fondateurs de la société Bygmalion, Guy Alvès et Bastien, Millot sont mis en examen pour complicité de faux et d'usage de faux mercredi dans l’affaire des fausses factures de l’UMP et des comptes de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2012.

Si Guy Alvès assume que sa société a accepté d’imputer faussement à l’UMP, à la demande du parti, des dépenses engagées dans le cadre de la campagne de Nicolas Sarkozy, Bastien Millot réfute toute implication dans un tel système de fausses factures. 
 
1. De quoi l'UMP est-elle accusée ?

Une partie des frais occasionnés par la campagne de Nicolas Sarkozy n'était pas réglée par son association de financement, afin de ne pas dépasser le plafond prévu par la loi. Bigmillions Bygmalion, entreprise prestataire de la campagne, les facturait en réalité à l'UMP, au prétexte d'événements plus ou moins fictifs.

Et les "sages" du Conseil constitutionnel n'y avaient vu que du feu. Au fait ces dits "sages", ce sont des magistrats férus en enquêtes financières ou en argent sale? Pas du tout, en plus des ex-présidents de la République désignés à vie, ils sont nommés pour leur "compétence" par le président de la République, celui du Sénat et celui de l'Assemblée nationale. CQFD peut-être. Pour autant, on a eu chaud que Cahuzac ou Thévenoud n'aient pas été adoubés comme sages.

 

2. Quoi c'est Bigmillions Bygmalion ?

La société a longtemps été dirigée par Bastien Millot, très pote avec Jean-François Copé. Guy Alves était lui chef de cabinet de Copé quand ce dernier était ministre du budget (2005-2007). Et Copé, devenu le big chef de l'UMP,  lui a confié l'intégralité de la propagande du parti de Sarkozy.

Du coup, le chiffre d'affaires de Bygmalion est passé de 0+0 la tête à Toto à 20,1 millions d'euros entre 2010 et 2012. Du coup, le renvoi d'ascenseur pour les fausses factures.

 

3. Zorro Nicolas Zarkozy pouvait-il ne rien savoir?

Ben, oui, dit Jean-François Copé, les yeux dans les yeux. Moi-même je n'en savais rien. J'avais piscine avec Ziad Takieddine. Bon, une note de Pierre Godet, l'expert-comptable qui signait les comptes de campagne, adressée à Nicolas Sarkozy, le 26 avril 2012, mentionne que les dépenses prévisionnelles ou engagées pour le premier tour (18 399 000 euros) sont déjà supérieures au plafond autorisé (16 851 000 euros). Mais laissons la justice passer, comme ils disent les hors-sols avec toute leur bardée d'avocats.

Et puis Nicolas Sarkozy est l'un des sages du Conseil constitutionnel, non?

L'affaire Bygmalion-UMP-campagne présidentielle de Sarkozy: comme si vous y étiez

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