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Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

Plus précisément à la Chancelière Angela Merkel. Bon, afin de faire prendre des vessies pour des lanternes, on a appelé ce voyage "visite d'état". D'ailleurs, c'est également ainsi que les médias français de la pensée capitaliste ont présenté le passage outre-Rhin du grand vizir du palais de l'Elysée.

"Je veux dire aux Allemands, les réformes nous allons les faire", a martelé Manuel Valls lors d'une conférence de presse commune et Angela Merkel lui a donné 20/20 à son devoir "impressionnant de réformes qui touchent à des domaines importants qui au final vont décider de la compétitivité des entreprises françaises". 

L'AFP ne dit pas si Pierrot du Medef, le pote à François, était du voyage. Pour autant, il a dû apprécier à sa juste valeur le quitus donné par la superintendante de l'UE. Herbert Reu, patron des députés allemands de droite, lui, avait prévenu au cas où le grand vizir aurait montré un peu d'indiscipline :"Il faut être effronté pour dire que plus d'économies cela n'est pas faisable, c'est une gifle pour les Grecs et les Portugais qui ont dû accepter une baisse de leurs retraites". Bon, le grand vizir ne l'a pas ouvert, cela va de soi.

Aujourd'hui, il rencontre son camarade, le ministre de l'Economie Sigmar Gabriel, leader du parti social-démocrate qui gouverne l'Allemagne avec les conservateurs de Mme Merkel. Ensuite, il sera invité chez les patrons allemands. Peut-être pour ramener un cadeau à François 2. De toute façon, c'est exaltant pour un socialiste premier ministre français de rencontrer le patronat où qu'il crèche, pour faire ami-ami avec lui, vu que depuis Léon Blum, le PS gère loyalement les affaires du capitalisme. Et aujourd'hui plus que hier.

Manuel Valls est allé présenter son programme droitier en Allemagne

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C
Autre sujet d'inspiration : Valls va dire au gouvernement allemand ce qu'il va faire mais ne rend pas compte au parlement français de ce qu'il fait, en particulier en matière militaire.
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