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Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

Les chevaux fous du capitalisme sont lâchés et Le Point, journal de droite, publie ce jeudi un interview d'Emmanuel Macron, ex-banquier de gôche et nouveau ministre de l'Economie et de l'Industrie.

Emmanuel Macron s'y déclare fin prêt à déroger aux 35h en cas d'accord avec patron et syndicats. Aujourd'hui, de par la loi, passées 35h de turbin, le salaire est majoré de 25%. Et bien avec Macron, il faudra aussi déroger à cette majoration. La supprimer, quoi, pour être plus clair.

 

Toujours selon son excellence, cela permettrait de "sortir de ce piège où l'accumulation des droits donnés aux travailleurs se transforme en autant de handicaps pour ceux qui ne travaillent pas". Ben voyons, s'il y a du chômdu, ce n'est pas la faute au patronat qui licencie, tout en fraudant le trésor public, en spéculant ou en délocalisant. Les uniques fautifs sont les travailleurs qui ont des droits à en vomir.

"Là où être socialiste consistait à étendre les droits formels des travailleurs, la réalité nous invite à réfléchir aux droits réels de tous, y compris et surtout de ceux qui n'ont pas d'emplois", assène aussi Emmanuel Macron. Qu'en pense, tiens au hasard, Anne Hidalgo, ex-inspectrice du travail, maire de gôche de Paname? Et Marc Germain, époux de la camarade Anne, secrétaire national du Ps chargé de l'emploi et du travail, député socialiste des Hauts-de-Seine?

 

Lorsqu'il était conseiller écomique de François 2, le camarade Macron, encarté au PS, avait été à l'initiative du pacte de responsabilité Medef-Cfdt. Manuel Valls l'a proposé à sa grandeur de l'Elysée ministre pour faire mieux et plus grand.

Dans l'intérêt du monde du travail? Non, vous croyez?

Putain, comme le temps passe vite...

Putain, comme le temps passe vite...

Dernière minute: les services du grand vizir viennent de proclamer qu'il ne sera pas touché aux 35h avant toute discussion entre les "partenaires sociaux".

Ouh, ouh, Cfdt et consorts, sortez vos stylos à plume, le Medef est pressé!

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A
Il ne faudrait pas opposer patrons et salariés! mais qui s'acharne sur plus petit que lui "le gros capital" qui vampirise les ouvriers et grignotent sans vergogne d'autres petits-grands travailleurs(artisans, entrepreneurs, commerçants) - menu fretin, petits carnassiers, beau festin pour gros requins (Financiers, capitaliste,...) quand ils sont mains dans la main avec les politiques hors sol et hors la loi. Vous ne voulez pas être dévorés, vite relisez l'histoire du siècle dernier, il n'est jamais trop tard pour se solidariser et lutter. Aline
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S
la cause du chômage est bien entendu les licenciements perpétrés par les patrons qui se prennent pour dieu le père, et qui sont soumis à une accumulation effrénée du capital
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