10 août 1944, grève insurrectionnelle des cheminots
A l’heure où les hos-sol de tout bord s’appliquent à oublier l’histoire, où nos droits conquis découlant de la résistance au nazisme s’éloignent par la volonté du capitalisme et de ses laquais, quand le souveraineté de la France et de son rail public sont bafoués par l'Elysée socialiste et Bruxelles, il est nécessaire de se souvenir du 10 août 1944, page importante dans l'histoire du mouvement ouvrier.
Après son coup d'état contre la République, Pétain et son gouvernement collaborationiste offrent la SNCF à l'occupant nazi. A partir de Juin 1940, la présence de l’occupant nazi dans les rouages de l’entreprise se fait sentir dans les postes d’aiguillage, les dépôt ou les atelier de maintenance. Il faut que la SNCF soit au service de l'économie de guerre hitlérienne.
Mais bien vite, la Résistance s'organise parmi les travailleurs du rail.
A l’heure du débarquement en Normandie, les cheminots intensifient leurs sabotages. Dans le cadre du "plan vert" des forces Alliés, ils aident par tous les moyens les libérateurs de la France. Ces années de résistance seront payées au prix fort de la déportation ou du peloton d'exécution.
Le 10 Aout 1944, alors que l’armée allemande est affaiblie par sa défaite progressive dans la bataille de Normandie, le comité central de grève des cheminots lance la grève insurrectionnelle contre l’occupant. Après une manifestation de 1 000 personnes dans les rues de Villeneuve Saint Georges, l’Union Départementale clandestine CGT du Val de Marne estime alors que le climat est favorable au déclenchement de la grève des cheminots en région parisienne.
Ce même jour, 3 000 agents de la Compagnie du Métropolitain cessent le travail.
Hier, comme aujourd'hui et demain!