Nous, votre grandeur François II, à tous, présents et à venir
Ce jour au palais de l'Elysée
An 3 de mon règne républicain
Dorénavant, le nombre de régions passera de 22 à 14 et Manu Militari Valls, mon bon premier vizir, fera en sorte que mon Parlement en paraphe mon bon plaisir.
Que Dieu (et aussi ma grandeur) protégions notre royaume, république laïque et démocratique.
Ce jour au palais de l'Elysée
An 3 de mon règne républicain
Rectificatif à mon précédant édit
Nous, votre grandeur François II, après avoir entendu les ordres de Bruxelles mon suzerain, afin de faire toujours plus d'économies, décidons un nouveau partage de la France.
La capitale régionale de la langue d'oïl sera Bruxelles et plus Paris. Ainsi, on n'aurait plus à se déplacer pour quérir des ordres.
La capitale régionale de l'Occitanie sera Vichy, les eaux y sont bonnes et selon l'histoire, l'un de ses grands hôtels pourrait accueillir le Parlement régional.
La capitale des vrais Bretons sera Carhaix, parce que les bonnets rouges, c'est vachement plus modernes que les chapeaux ronds.
La capitale de la Catalogne sera Barcelone. Pour faire plaisir à Manu Militari Valls et aussi à Roger Colombier dont les ancètres maternels sont également du coin.
Pour la Flandre et le pays Basque, nous, votre grandeur François II, sommes en pourparlers avec leurs majestés le roi des Belges et celui de toutes les Espagnes.
La Corse sera cédée définitivement à la Sardaigne et ainsi, plus besoin de SNCM pour relier cette île à la France.
Pour des raisons historiques, ils n'auront pas l'Alsace-Lorraine et la région sera autonome, seule la concurrence libre et non faussée y aura droit de cité. Nous laissons à Edouard Martin, notre fidèle vassal nommé en ce jour gouverneur, le soin de trouver une capitale régionale. A notre avis, Florange sonne bien à nos oreilles et nous y avons passés autrefois des moments inoubliables.
Bon, nous pensons n'avoir rien oublié.
Sinon, écrivez-nous dans notre palais de l'Elysée. C'est toujours en franchise postale et nul de ma cour ne lie le courrier des gens d'en bas.