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Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

La Hongrie est dirigée par le nationaliste Viktor Orbàn (45% des voix et 2/3 de députés au Parlement) et dans ce pays l'extrême-droite fait plus de 20% des voix. Mais la Hongrie, c'est un état frère, il fait partie de l'UE. Ce n'est pas comme ces Ruskofs qui foutent le bordel dans cette Vieille Europe qu'on aime tant. Heureusement, l'Oncle Sam veille. Et Laurent Fabius aussi, lui notre ministre des affaires étrangères et du commerce extérieur.

Alors, les USA et l'UE ferment leurs gueules sur ce qui se passe en Hongrie: Les affaires avant tout. Un peu comme le patronat gaulois avait préféré Hitler au Front populaire...

 

Donc, une sale odeur flotte sur la place de la Liberté (sic) à Budapest la capitale. Viktor Orbán fait édifier un "mémorial de l'occupation allemande": une colonnade couronnée d’un aigle allemand fondant sur l’archange Gabriel, symbole de la Hongrie innocente. Avec 2 inscriptions : «En mémoire de l’occupation allemande» et «En mémoire de toutes les victimes».

Pour les démocrates hongrois, dont l'historien Krisztián Ungváry, l’édifice illustre le discours des nationalistes et de l’extrême droite, selon lequel les Allemands, arrivés en Hongrie en 1944, sont les seuls responsables du génocide de plus de 500 000 Juifs et de la mort de nombreux Hongrois non juifs.

Rien de plus faux : «99 % des victimes étaient des Juifs, déportés par des autorités hongroises enthousiastes, et ce sont des Hongrois qui ont profité de ces déportations.» 

Le Prix Nobel de la paix et survivant de l’Holocauste, Elie Wiesel, en 2012, avait renvoyé ses décorations hongroises, pour protester contre le retour du culte de l’amiral Horthy, dirigeant fasciste de la Hongrie durant la Deuxième Guerre mondiale et allié d'Hitler et la réhabilitation d’intellectuels fascistes.

 

La France de François II a toujours un ambassadeur à Budapest. Et lorsque les chefs d'états et de gouvernements de l'UE se rencontrent, Viktor Orbàn n'est pas écarté. Il y a aussi les populations Roms natives de la Hongrie qui sont pourchassées. Mais tout ça ne pèse pas un frifrelin dans l'Europe capitaliste.

Par contre, ces putains de Ruskofs, quand est-ce qu'ils arrêtent leur merdier?

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