Aux bons petits plats, chez Geneviève Fioraso et chez d'autres
Le palais de l'Elysée a chargé la dame du secrétariat d'état à l'Enseignement supérieur et à la Recherche. Elle dispose, pour ne pas oublier de mettre de l'austérité dans ses dossiers, d'un cabinet de 10 personnes. Et pour nourrir ses conseillers et sa pomme, 3 cuisiners sont à son service. Ben oui, les hors-sol ne cassent pas la croûte dans une cantine quelconque.
Or, sans doute ventres affamés criaient toujours famine, 2 cuisiniers supplémentaires sont embauchés. Cela fait donc un cuistot pour 2 personnes. Peut-être une solution pour résorber le chômage? En tout cas, elle n'est pas belle la vie chez Geneviève Fiorasso.
Allez, à table, ça va refroidir!
Toujours en parlant de cuisine, le conseiller officieux de Cocorico-Montebourg ne sait pas quelle soupe choisir. Jean-Louis Beffa fut administrateur de Siemens et est toujours pote du président du conseil d'administration. Siemens, c'est le gentil capitaliste allemand qui veut croquer Alstom.
Seulement voilà, Jean-Louis Beffa est aussi président d'honneur de Saint-Gobain, vu qu'il en fut le boss. Oui, Cocorico-Montebourg (de la gôche du PS) a besoin de patron dans son ministère du Redressement productif. Mais ce n'est pas tout, Jean-Louis Beffa émarge à la banque Lazard, laquelle conseille le méchant capitaliste yankee qui veut croquer Alstom.
Et si Laurent Fabius proposait de donner Alstom à Siemens et à General Electric? Fabius, outre qu'il est ministre des affaires étrangères, s'occupe aussi du Commerce extérieur. Comme ça, on ferait plaisir à tous nos amis.
Et l'emploi dans ce potage? Ce n'est pas vos oignons!
Au-delà de cette chronique, un exemple de plus, comme s'il en fallait, comment les hors-sol solfériniens, qui régentent notre quotidien, sont.