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Publié par Canaille Lerouge

Cet article est reposté depuis Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges..

taper toujours

sur le clou sans faiblir

c'est ce qui le fait s'enfoncer

Ne rien lâcher et

Quand il y un peu (le 10 avril) en mettant en ligne sa p@ges sur l'arrivée, tenue discrète par les donneurs d'ordres, du premier anniversaire de l'assassinat industriel du Réza Plana, très honnètement Canaille le Rouge était loin de penser qu'il participait à un de ces mouvements qui conduirait à l'arrivée sur le devant de scène internationale à une stigmatisation (très encadrée) de la délinquence patronale.

http://canaille-le-rouge.over-blog.com/2014/04/rana-plaza-un-an-apres.html 

Pourquoi le nier, La canaille recent un petit point de fierté d'y avoir contribué.

Ce qui est fabuleux alors que les enseignes à base française ou largement implantées en France sont mouillées jusqu'au cou dans le meutre, c'est la façon dont nos média traitent l'affaire:

Micro-trottoirs tendus dans les centres commerciaux avec cette question :

"accepeteriez-vous de payer plus cher vos vêtements pour améliorer la sécurité des ouvriers du textile du bengladesh"

Personne parmi les tendeurs de micro (sont-ils encore journalistes?) qui n'interroge le chaland : "doit on contraindre les donneurs d'ordres et les patrons locaux * à diminuer leur profits pour assurer sécurité et rémunération de ceux qui créent la richesse ?" Sous entendu pas touche aux cagnottes et profits, c'est aux clients d'assurer le taux deprofits réaliser sur le dos des ouvrières et des efants de 12 ans sur les metiers à tisser. La question formulée ainsi ne sera pas posée.

Palme de l'obscénité télévisuelle au JT de France2 à 20h00, un repportage en trois temps et une virgule :

1)Exposition du  sujet et reportage sur site classique mais montrant les suites des morts et mutilations annonçant que la question de l'indemmnisation est posée sans jamais citer les enseignes ni dire que de dévelloppements judiciaires sont en ici en cours.

2) Micro-trottoir comme évoqué ci dessus

3) les larmes du négrier poussah (l'image des ouvrières et leur état physque et le sien !!) criant au scandale parce que la peur d'un scandale médiatisé à fait fuir de ses bagnes ses donneurs d'ordre et pleurant parcequ'il perd sa chair à exploiter (il dit les mettre aux chômages, lequel n'existe pas au Bengladesh).

Et notrevirgule, petite, ne incidence pas même une puce, sans images. Le prompteur officiel du Medef nous disant en passant les yeux dans les yeux "ce jour, les travailleurs ont manifesté à Dacca" mais là, pas d'image et on passe à la page suivante.

Un reportage à passer dans les stages syndicaux pour montrer comment et pourquoi, La Canaille y revient et ne cessera d'y revenir, le capital ce n'est pas que de l'argent, il n'en est que l'expression mais il est d'abord un rapport social, un rapport social d'exploitation.

 

 

* après vérification, alors que les morts s'empilent, que les mutilés sont innombrables, pas un seul patron ne manque à l'appel, tous en vie et aucun en fauteuil roulant.

Ne rien lâcher et

Dévelloppement ici en France :

"La plainte est partie hier (mercredi) soir au parquet de Lille par lettre recommandée avec avis de réception et ce matin (jeudi) par télécopie",
a expliqué Me William Bourdon, président de l'association Sherpa pour "la défense des populations victimes de crimes économique

Le point de vue de l'association plaignante Sherpa

Le parquet de Lille a indiqué avoir reçu le fax et qu'il allait examiner la plainte dès réception de l'original. "Sous réserve de son examen", le parquet devrait ordonner une enquête préliminaire avec saisine de la police judiciaire.

Avec l'association Peuples Solidaires et le collectif Ethique sur l'étiquette, Sherpa entend dénoncer des "pratiques commerciales trompeuses", "de nature à induire les consommateurs français en erreur sur les conditions sociales de fabrication des produits qu'elle commercialise", une première en Europe selon elle.

"Nous attendons du parquet de Lille qu'il déclenche une enquête préliminaire au plus vite, sachant que de très nombreux témoins sont disponibles, y compris au Bangladesh", a assuré Me Bourdon.

Le 24 avril 2013, l'effondrement de l'immeuble Rana Plaza avait tué 1.138 ouvriers et blessé plus de 2.000 autres, mettant en lumière les conditions de sécurité déplorables dans les ateliers et les salaires et conditions de travail misérables des employés.

Les associations affirment, après avoir enquêté, que des étiquettes de la marque In Extenso d'Auchan ont été retrouvées dans les gravats de l'immeuble Rana Plaza.

Contacté, Auchan, dont le siège se situe à Croix (Nord), n'a pas souhaité se prononcer sur le contenu de la plainte qu'il n'a pas pu consulter.

"Une défense très cynique"
"Nous n'avons jamais passé de commandes sur le Rana Plaza et aucun lien direct ou indirect n'existe entre Auchan et les entreprises du site", a répondu le distributeur.

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