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Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

La décision du Conseil d'Etat d'invalider les tarifs réglementés d'EDF et d'imposer une facture d'électricité rétroactive est "très regrettable" selon Ségolène Royal, ministre de l'écologie et de l'énergie.
 
Ben oui, la décision du Conseil d'état oblige le gouvernement à faire payer une facture d'électricité rétroactive à la plupart des foyers. Ben oui, en vertu de la concurrence libre et non faussée édictée par l'UE, Ayrault de Nantes ne pouvait pas limiter à 2% la hausse des tarifs.
 
Cela, la madone du Poitou ne le dit pas dans sa communication aux médias. Par contre, elle affirme qu'elle va remuer ciel et terre pour que "le gouvernement puisse appliquer une politique énergétique sans être entravé par des textes administratifs qui ne correspondent pas à sa volonté politique",
 
Mais qui sont ces textes administratifs? Furent-ils écrits par le zèle d'un simple commis aux écritures, perdu dans le fond du dernier bureau de l'administration gauloise et que le palais de l'Elyése, du moins l'un de ses chambellans, a paraphé sans lire le texte faisant force de loi et donc application stricte comme le dit le Conseil d'Etat?
 
Ben non. Le Conseil d'Etat ne fait qu'appliquer les décisions de la Cour européenne de Justice, laquelle juge que la concurrence libre et non faussée en toute chose est conforme au droit européen avalisé par Bruxelles et son Parlement européen à ses ordres.
 
Madame Ségolène Royal compte-t-elle quitter l'UE et que notre pays recouvre sa souveraineté nationale en toute chose?
 
Surtout pas ! Et moins encore son pote de la promo Voltaire de l'ENA et ex-compagnon de chambrée qui crèche en ce moment à l'Elysée!
 
Oui, la ministre en charge de l'énergie nous prend pour des çons sans cédille. Mais ce n'est pas la seule en ce qui concerne l'Union européenne.

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D
Merci au Conseil d'État et à Ségolène Royal de souligner, même par ricochet, la fausse vassalité, mais la vraie connivence, du gouvernement français à l'égard des néo-libéraux de Bruxelles et de l'OMC, avec ou sans Pascal Lamy. La &quot;concurrence libre et non faussée&quot; (par qui ?) est un enjeu des élections européennes du 25 mai. L'Europe sociale que je souhaite :<br /> - fiscalité négociée empêchant le dumping fiscal<br /> - Smic européen variable selon le PIB per capita, mais avec un plancher supérieur d'au moins 80 % au seuil de pauvreté pour chaque pays<br /> - arrêt des &quot;travailleurs détachés&quot; <br /> - capacité de prêt direct de la BCE aux états sans recours obligatoire aux marchés et aux agences de notation<br /> - ajustement à la baisse de l'euro par rapport au dollar et au yuan<br /> Ce ne sont que quelques mesures indispensables. Quant à la &quot;facture rétroactive&quot; d'EDF, c'est une blague dont on fait porter la responsabilité aux &quot;technocrates de Bruxelles&quot;, alors que le prix de l'énergie pour les particuliers n'a jamais fait l'objet d'une négociation européenne. Tant qu'à parler de concurrence &quot;libre et non faussée&quot;, pourquoi le prix des loyers en Allemagne est-il beaucoup plus bas qu'en France, en moyenne ? On aligne par le bas ou par le haut ? <br /> Le 25 mai, le vote Front de Gauche n'est pas une option politique, mais une nécessité sociale.
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