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Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

Merde, tout baignait pour François II et son grand vizir. Le semblant de fronde des parlementaires du palais avait fondu plus vite que neige au soleil. Et Manuel Valls, qui était au Vatican, dès son retour dans la république française laïque et sociale (dixit la Constitution) ne prendrait pas le ciel sur sa tête, vu qu'il avait été béni.

Or patatas, ce week-end, le capitalisme côté notre ami Obama, par General Electric, veut croquer Alstom lui du CAC 40 gaulois. Et voilà-t-y pas que Siemens, un des ogres du capitalisme allemand et qui fut compère avec Hitler, par l'odeur alléché, a ouvert aussi sa grande gueule.

Du coup, Cocrico-Montebourg a redressé sa crête. Pardi Alstom, c'est des milliers d'emplois, des décennies de recherches pour aboutir à des technologies de pointe dans l'énergie ou le transport. Mais au-delà de ça, dans la société capitaliste, lorsqu'est croquée une entreprise par une autre, ce ne sont pas les actionnaires qui vont être pénalisés mais l'emploi.

Pourtant, pas question d'évoquer une nationalisation, a proclamé Cocorico-Montebourg, debout sur ses ergots et qui voit d'un bon oeil l'ogre allemand, un pote dans l'UE capitaliste

Bon, déjà en 1999, l'Etat n'avait rien dit lorsque Alstom avait vendu ses turbines à gaz à General Electric. C'était Jospin le premier ministre socialiste à cette époque avec un gouvernement de la gauche plurielle à ses bottes.

En fait, Alstom va se vendre au plus offrant pour engraisser ses actionnaires. Siemens ou General Electric, peu importe, mais le fleuron industriel  français sera démantelé.

Cocrico-Montebourg avec une casquette sur sa crête

 

Allez, un peu de zizique, des fois que des députés de François II soient agacés par tout cela; Car c'est bien connu, la zizique adoucit les moeurs.

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