Pierre Gattaz, patron du Medef, à tous: c'est parti mon kiki
Bonjour, c'est Pierrot du Medef. Je vous écrit par l'intermédiaire du journal Le Monde en date du 18 mars 2014. Pas dans Le Figaro, le journal historique de la droite et du patronat, pour ne pas déplaire à mon pote qu'y est à l'Elysée. Pas celui d'avant, mais celui de maintenant. On bosse ensemble pour baisser le coût du travail,
Comme je l'ai dit à François Hollande, en plus du pacte de responsabilité, il existe "d’autres verrous très puissants qu’il va falloir enfin accepter de réexaminer, sans dogmatisme, pour les faire sauter. J’ai salué en son temps le pacte de responsabilité, car il doit montrer, un véritable changement d’orientation des politiques publiques. Celui de passer d’un système de contrôles-contraintes-sanctions à un système de motivation-simplification-reconnaissance". Il n’est donc pas question d’imposer aux entreprises des "contreparties", dont d’ailleurs "on peine à définir les contours ".
"Le MEDEF travaille actuellement à éclairer ces verrous et à les expliquer", pour pouvoir ensuite en "discuter" avec mes copains partenaires sociaux. Parmi ces "verrous", les uns sont "généraux" ; c’est en particulier le cas des "seuils qui déclenchent des dizaines d’obligations supplémentaires pour les entreprises (lorsque l’on passe de 9 à 10 salariés ou de 49 à 50). D’autres sont spécifiques à des filières" comme le travail de nuit ou le dimanche dans le commerce et le tourisme.
Sinon, dimanche 23 mars 2014, n'oubliez pas de voter pour les listes du PS. Avec eux, c'est beaucoup mieux pour faire du fric et créer des jobs précaires, vu que des syndicats le soutiennent.
Allez, à une prochaine fois dans Le Monde.