La CFDT: ANI qui mal y pense
Pour ceux qui ne suivraient pas, la CFDT & co s'étaient rassemblés avec le patronat pour signer un torchon antisocial du tonnerre de dieu le 11 janvier 2013: l'ANI. Et le gouvernement socialo-écolo avait fait voter par ses députés godillots une loi du même métal antisocial pour ne pas gâcher son idylle avec le MEDEF. Entre autre compromission: la non-taxation des contrats intérimaires, ce qui représente au bas mot deux millions de salariés précaires.
Et dans le torchon vomi et avalisé par les parlementaires de l'Elysée, figurait aussi la création d'un CDI intérimaire. Et boum, début mars 2014, ni une ni deux, un décret le fait entrer en vigueur. Sans discussion au parlement. Oui, il faut faire vite, toujours à cause de l'idylle entre la social-démocratie, les écologistes et le patronat.
Le précaire, le salarié disent les agences d'intérim, signe un contrat avec les boss de l'intérim. Il reçoit une lettre de mission pour chaque mission et entre 2 intérims (pardon missions), un minimum de revenu lui sera garanti. Ce type de CDI existe déjà en Allemagne gouvernée par la droite et les socialistes. Il n'est proposé qu'aux intérimaires les plus employés et les plus qualifiés. Il laisse donc au rencard tous les autres, la grande majorité, alors que ceux-ci devraient être protégés et mieux rémunérés.
En France, un bénéficiaire (sic) d'un CDI intérimaire verra disparaître sa prime légale de fin de contrat. Et s'il refuse un intérim (pardon une mission), c'est la sanction.
Elle n'est pas belle la vie pour les patrons de l'intérim. l'ANI leur fait écomomiser 300 millions d'euros.
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Mais ce n'est peut-être qu'à l'intention d'Edouard Martin, ce militant de la CFDT qui bouffait du Hollande chaque jour à Florange-Arcelormittal. Au bout de la route, le Parlement européen. Il est tête de liste pour le PS.